Alors que le campement pro-palestinien érigé il y a plus d’un mois se trouve toujours devant ses locaux, l’Université McGill a soumis une nouvelle offre aux manifestants dans le but de « favoriser les échanges de bonne foi ».
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Cette offre “fait partie des efforts continus de l’Université pour trouver une solution qui conduirait au démantèlement pacifique du campement érigé sur son campus inférieur depuis maintenant plus de six semaines”, a indiqué la direction de l’université dans un communiqué.
En plus de suggérer la nomination d’un tiers pour faire office de médiateur, l’établissement propose d’examiner ses investissements dans des entreprises manufacturières d’armes et de déclarer tous ses investissements.
McGill offre également une « considération accrue » aux institutions et intellectuels palestiniens, un soutien aux universitaires déplacés par la guerre et une amnistie à ceux qui occupent le « puits ». [qu’il] est illégal », a précisé l’université.
“Cette amnistie ne s’applique pas à certains actes dont nous avons été témoins récemment et qui font actuellement l’objet d’une enquête, comme l’entrée forcée dans le pavillon de l’administration James, la destruction de biens, le vandalisme et le harcèlement”, avons-nous ajouté.
Les tensions étaient à leur comble la semaine dernière sur le campus alors qu’une quinzaine de manifestants se sont barricadés à l’intérieur du bâtiment principal de l’administration.
La police a alors dû pénétrer de force dans le bâtiment et l’escouade anti-émeute a été déployée.
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