Dans la 5e circonscription des Côtes-d’Armor, Yves Jézéquel « se tient prêt » pour les Républicains

Dans la 5e circonscription des Côtes-d’Armor, Yves Jézéquel « se tient prêt » pour les Républicains
Dans la 5e circonscription des Côtes-d’Armor, Yves Jézéquel « se tient prêt » pour les Républicains

Serez-vous à nouveau candidat Les Républicains, dans la circonscription, au premier tour des élections législatives anticipées, le 30 juin ?

Yves Jézéquel : « Ce serait cohérent avec mon engagement, bien sûr. Et je me tiens prêt à répondre à la demande de LR, si elle arrive. Pour être totalement transparent, j’ai déjà été contacté. Il reste encore quelques points à régler, je ne peux donc pas répondre par l’affirmative. Mais nous sommes au pied du mur et il faut reprendre le combat. Ce qui se passe actuellement est un événement considérable et il faudra expliquer aux Français tous les enjeux de ces élections législatives.»

Pensez-vous que cela soit possible, compte tenu de la récente campagne ?

« Pour ces Européennes (pour lesquelles il était candidat, en 33e position sur la liste Bellamy) il est clair que le débat a été détourné. Par le président de la République, tout d’abord, qui en a fait un référendum sur sa politique. Après, la réponse me semble claire : les Français ont montré leur ras-le-bol. Et cela est vrai partout, y compris dans les petites villes bretonnes, dont la population est habituellement modérée. Il y a une manifestation de colère qui est très claire. (…) Et on nous demandera de retourner aux urnes sans avoir tiré d’autres enseignements de l’élection, sans rien avoir analysé. Je crains qu’il ne soit très compliqué, dans les semaines à venir, d’aborder des questions de fond ! »

Comment comprenez-vous cette dissolution ?

« Ce que j’ai le plus de mal à comprendre, c’est qu’on demande aux Français de répéter ce qu’ils viennent de dire. La cohérence aurait voulu que le président démissionne, et ne joue pas avec le feu en affaiblissant l’Assemblée nationale, dans le contexte de la crise ukrainienne et néo-calédonienne. Et à quelques semaines des Jeux Olympiques. Les contraintes, les menaces sont multiples… Et tout cela aura pour effet de créer de l’instabilité, alors qu’au contraire cela aurait dû apporter de la sérénité. Une démission, c’est clair. Mais là, on met la France dans une situation de bascule. Et c’est impensable. »

 
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