Le dernier taxidermiste de Dordogne est « débordé »

Le dernier taxidermiste de Dordogne est « débordé »
Le dernier taxidermiste de Dordogne est « débordé »
Le dernier taxidermiste de Dordogne est « débordé »

Le carnet de commandes de Sébastien Simon est bien rempli. Il est le dernier taxidermiste de Dordogne, basé à Saint-André-de-Double, il exerce un métier qui se fait de plus en plus rare. Ce mardi, il était l’invité de Bleu Périgord pour évoquer ce savoir-faire de qualité. Ils sont si peu nombreux à exercer encore ce métier qu’il faut attendre plus d’un an pour que Sébastien Simon obtienne le résultat final de ces travaux.

Un métier en voie de disparition

Une passion qui remonte à l’adolescence pour ce taxidermiste, attiré depuis toujours par ces créations. « C’est une passion que j’ai depuis toute petite et je me suis dit pourquoi ne pas me lancer dans la taxidermie en 2015 »explains Sébastien Simon. Travail de précision et fastidieux, qu’il a appris auprès d’un autre professionnel avant sa retraite. « Entre le dépouillement, le tannage, le montage, un seul montage sur une biche, ça prend déjà trois jours » il explique.

Il existe encore des formations en Île-de-France, mais il a préféré se tourner vers la transmission directe des méthodes. Mais il n’a pas été facile de trouver quelqu’un pour le former, car de nombreux taxidermistes lui ont déconseillé de se lancer dans ce secteur au point de lui dire : « Ce n’est pas un métier d’avenir, on n’y gagnera pas sa vie ».

Animaux de compagnie

Ce taxidermiste reçoit même des demandes des départements voisins, car il est l’un des derniers à maîtriser les mouvements précis nécessaires à l’empaillage des animaux. Des clients du Limousin viennent frapper à sa porte. Des demandes qui ne cessent d’augmenter chaque jour, « Plus ça dure, plus ça sera long »affirme Sébastien Simon qui accepte même les demandes de animaux de compagnie.

 
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