il a été entraîné dans la Manche

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Par

Jean-Philippe Massieu

Publié le

10 juin 2024 à 12h24

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On le croyait invincible, immortel. LE crack trotteur Général du Pommeau s’est éteint le dimanche 9 juin 2024 au Haras du Pays-d’Auge, Gènes Diffusion, Carrefour-St-Jean (Calvados).

C’est là, entre Caen et Lisieux, que se situe les propriétaires lui a proposé un retraite paisible Depuis de nombreuses années.

Né dans l’Orne d’origine modeste

Ce petit trotteur bai était né le 3 mai 1994 dans l’Orne chez Jean Pichon, un modeste éleveur à l’époque qui était employé dans l’industrie. Et l’entreprise ferme. Il essaie de se lancer de manière plus cohérente dans reproduction de trotteurs.

Il achète à Albert Cayron (un ancien serveur qui a monté une écurie de courses grâce à ses gains aux paris !) une pouliche qu’il avait élevée et vendue. Elle était enceinte d’un poulain ou d’une pouliche Sébrazac. Quelques mois plus tard, un joli (mais petit) mâle naît.

Un cheval jugé trop petit

Jean Pichon le nomme Général, accompagné de l’affixe « du Pommeau » qu’il avait choisi quelques années plus tôt. Son autre poulain né cette année-là s’appelle Golf du Pommeau. Tous deux s’imposeront quelques années plus tard au plus haut niveau. Incroyable pour un si petit élevage. Mais vrai.

Jean Pichon ne parvient pas à vendre le yearling « Général ». Trop petit selon les gens venus le voir. Il en a ensuite offert la moitié à un ami Jacky Grisanti.

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En pelant le résultats des courses du week-end sur Ouest de la France, Jean Pichon constate que Jules Lepennetier obtient de bons résultats. Il l’appelle pour lui offrir son poulain. Installé à Argouges, dans le Sud de la Manche, alors qu’il était parti de rien, « P’tit Jules » comme on le surnommait, a accepté.

Il se qualifie tôt, de 3 juillet 1996Et commence sa carrière à l’hippodrome de Cherbourg-en-Cotentin le 15 septembre 1996. Parti au galop, il revient pour terminer en force à la deuxième place. Ce jour-là, Jules Lepennetier se dit que ce petit cheval avait sans doute du talent.

Club des supporters

Ce qui se confirme car cela devient vite le mle meilleur de la génération dans France alors le meilleur intergénérationnel. A 6 ans, il survole le Prix ​​Amérique LE 30 janvier 2000, le pulvériser enregistrer course à l’époque.

Le 28 mai 2000, il abaisse son record absolu à 1’10″7 en terminant 2e de la batterie puis la finale de l’Elitloppet, à Solvalla (Suède), la deuxième course de trot la plus prestigieuse du L’Europe  après le Prix d’Amérique.

On le pensait capable de remporter plusieurs Prix d’Amérique, à l’instar d’un autre petit cheval attachant dressé sur les plages de la Manche Sud, Idéal du Gazeau.

Mais il affrontait un autre crack, l’Italien Varenne. Cependant, Général du Pommeau est le seul trotteur de l’histoire du Prix d’Amérique à avoir couru cinq fois cette course et à terminer à chacune des positions du Cinquième.

Un film sur son histoire

C’est le cheval qui a créé autour de lui le premier véritable club de supporters dont les nombreux bus affluaient à Vincennes pour l’encourager dans le Prix d’Amérique.

Après le la victoireplusieurs milliers de personnes ont participé au repas organisé par Michel ThouryL’l’ancien maire de Saint-James, ancien conseiller général Et ancien conseiller régional de Basse-Normandiequi était si fier du coach crack formé par Jules Lepennetier à Argouges.

Mais Jules Lepennetier a aussi entraîné son crack sur la plage de Jullouville. Là vitesse de jambe extraordinaire a été immortalisé par un film en son honneur : « Le Général aux pieds nus ». Car « Général » est aussi celui qui a dénoncé dans les médias la technique du déchaussage des trotteurs.

Déferré des quatre pieds, Général allait effectivement bien mieux. Lors de sa victoire dans le Prix d’Amérique, il a pulvérisé le record de vitesse de l’époque avec une vitesse moyenne de 1’12″6 au kilomètre sur 2 700 mètres, contre 1’14″3 précédemment.



Le Général du Pommeau n’a pas eu autant de succès qu’un étalon. Mais peu importe, il restera comme l’un des grands de l’histoire des courses hippiques, à l’image d’Ourasi qui a lui aussi une longue vie, étant mort à presque 33 ans.

Jules Lepennetier n’a pas eu la longévité de son crack, comparativement. Il mourut en Février 2013d’un cancer, à seulement 52 ans. Quant à Michel Thoury, il est décédé en février 2015, à l’âge de 72 ans, dans un accident de voiture sur l’A84.

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