La large participation à la conférence de paix en Ukraine à Bürgenstock montre que «l’initiative de la Suisse est bien réfléchie», selon le président de la Confédération. Il est important « d’obtenir un large soutien », a déclaré lundi Viola Amherd à - à Berne.
“Nous avons décidé de gravir cette montagne parce que nous devons tout faire pour mettre fin à ces violences” en Ukraine, a ajouté le conseiller fédéral Ignazio Cassis. Avant le Bürgenstock (NW), il se rendra mardi à Berlin pour la conférence sur la reconstruction de l’Ukraine, la troisième après celle de Lugano.
“Ce conflit a des répercussions sur le monde entier”, a ajouté Ignazio Cassis. Le président de la Confédération a rappelé les mesures de sécurité importantes autour de la réunion. Jusqu’à 4’000 militaires seront mobilisés et accompagneront les forces de sécurité nidwaldoises.
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Quelque 90 pays et organisations internationales ont confirmé leur participation à la conférence. La Russie ne sera pas présente, ni ses alliés les plus proches.
Sans la Russie
Au fond, les moyens d’impliquer la Russie dans le processus de paix durable en Ukraine seront « au centre » de la conférence, insiste Ignazio Cassis. Il accepte le fait de ne pas l’avoir invitée à cette réunion, même si Moscou a annoncé par avance qu’elle n’y participerait pas. Le danger que l’Ukraine claque la porte « existait bel et bien », ajoute le conseiller fédéral.
Selon lui, aucune garantie ne peut être donnée sur l’approbation ou non d’une déclaration finale que la Suisse souhaite voir approuvée à l’unanimité. « Chaque jour, il y a des surprises. Un pas en avant et un pas en arrière», a également déclaré le chef du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).
Plus de cyberattaques
À l’approche de la conférence sur l’Ukraine à Bürgenstock (NW), de nouvelles cyberattaques sont observées, selon le président de la Confédération. “Il y a des nuisances”, a déclaré Viola Amherd.
La Suisse doit anticiper « plusieurs menaces », a ajouté le président. Elle évoque un engagement important de la défense anti-aérienne et « une intensification » des cyberattaques ces dernières semaines. Un important système de cyberdéfense et de lutte contre la désinformation a été mis en place, a ajouté son collègue Ignazio Cassis.
“Nous sommes prêts”, a déclaré le commandant de la police de Nidwald, Stephan Grieder. Les restrictions d’accès à la population sont inévitables mais il les juge « proportionnées » par rapport à la file d’attente de dizaines de dirigeants et de gouvernements qui se déplaceront.
ats/lan
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