qui sont les « maxi-propriétaires » de logements à Paris ? – .

qui sont les « maxi-propriétaires » de logements à Paris ? – .
qui sont les « maxi-propriétaires » de logements à Paris ? – .

Par

Julie Bossart

Publié le

8 juin 2024 à 7h55

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Des jeunes déplacés de leur résidence du Crous à cause des JO de Paris, des « Tanguy » ne pouvant (ou ne voulant pas) quitter le cocon familial faute de moyens, des logements simplement inoccupés ou utilisés de temps en temps comme résidence secondaire. , les biens mis uniquement en stockage en location via des plateformes comme Airbnb… Pas besoin de chipoter, à Paris et sa petite couronne, il n’y a pas une semaine sans que se pose la question du hébergementplus largement l’immobilier.

Un million de foyers

Dans ce maelström, qui ne concerne pas le commun des mortels, mais qui peut expliquer une partie de leurs maux, certaines études passent sous les radars. Dans l’édition 2021 de « La France, portrait social », récemment mise en avant par Le monde, INSEE a révélé l’étendue de concentration immobilière en Franceprincipalement dans les centres-villes des grandes villes.

Alors que « la part des Français propriétaires d’un logement stagne depuis dix ans (57,2 % des ménages en 2024), recontextualise le quotidien, certains les accumulent ». Ainsi, 24 % des ménages français (7,3 millions) détiennent au moins moins deux propriétéset possèdent à eux seuls 68 % des logements appartenant à des particuliers.

Certains de ces « multipropriétaires » sortent du lot. Ce sont ceux qui sont présentés comme les “maxipropriétaires” : du haut de leurs 3,5% (1 million de foyers), ils bénéficient cinq logements ou plusà vocations diverses (logements principaux, secondaires, vacants, loués pour des durées plus ou moins longues).

Près de la moitié des logements leur appartiennent à Paris

A Paris, ces « maxipropriétaires » possèdent 40 % des logements privés de la capitale (et 58 % des logements locatifs), soit un peu plus que ceux situés dans les centres-villes des autres villes de plus de 700 000 habitants (37 %). . Une évidence semble-t-il, puisque la rentabilité est bien plus intéressante dans les zones où la demande de logements est forte. Fin 2022, selon l’Institut Paris Région, plus de 258 000 ménages étaient inscrits comme demandeurs de logement à Paris, dont 133 000 ménages parisiens. Sur l’ensemble de la région Île-de-France, 780 000 foyers étaient en attente.

Le nombre de logements possédés augmente avec le niveau de vie. Sans surprise, 44 % des propriétaires de 5 logements ou plus sont riches, contre 25 % pour l’ensemble des multipropriétaires. « Ils ont pu se constituer une plus grande richesse grâce à des revenus plus élevés et, réciproquement, cette richesse augmente leur niveau de vie grâce à des revenus locatifs plus élevés », analyse l’Insee.

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Plus âgés, plus riches et une plus grande proportion d’hommes

C’est aussi le plus souvent » couples âgés de 50 à 69 ansles ménages plus âgés ayant tendance à se séparer de leurs biens en faisant des dons à leurs enfants », explique Le monde. Au sein des couples, les hommes sont un peu plus souvent multipropriétaires que les femmes, et cet écart augmente avec le nombre de logements possédés.

Par ailleurs, poursuit l’institut, la part des revenus d’un activité indépendante le revenu disponible moyen de ces ménages est trois fois plus élevé que celui de l’ensemble des ménages ; celui des revenus fonciers atteint 15 %, soit cinq fois plus que pour l’ensemble des ménages. De plus, ils résident plus fréquemment dans les grandes zones de chalandise des villes, et plus souvent au centre des zones, que le reste des ménages multipropriétaires. En effet, 41 % d’entre eux vivent en région parisienne.


Des maisons de plus en plus petites

La superficie moyenne des maisons des ménages multipropriétaires évolue peu selon le nombre de logements possédés (un peu plus de 100 m²), mais celle des appartements diminue, de 61 m² pour les ménages possédant 2 logements à 49 m² pour ceux propriétaires. 20 logements ou plus.

Enfin, selon l’Insee, 48 % des maxi-propriétaires sont propriétaires d’une résidence secondaire et, « au total, à partir du troisième logement acquis, les logements supplémentaires sont majoritairement loués ou peuvent rester vacants ». Une pierre de plus dans la chaussure des pouvoirs publics : malgré les efforts de construction de nouveaux logements, Paris perd environ 12 200 habitants par an depuis 2015.

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