Si Guillaume Kasbarian s’est montré généreux lors de son meeting public ce dimanche matin aux Rencontres de l’Avenir à Saint-Raphaël en prolongeant les discussions devant une salle comble bien au-delà du temps imparti, cela a forcément englouti le temps d’un entretien privé. L’élu doit rejoindre immédiatement sa circonscription de Chartres.
Or, il est impossible de laisser partir le ministre de la Fonction publique, de la Simplification et de la Transformation de l’action publique sans l’interroger sur les propos de Nicolas Sarkozy sur la scène de ces mêmes Assises, vendredi soir, au sujet du statut et du surplus de les enseignants des écoles qui travaillent « 24h/24 et 6 mois par an ». Des affirmations qui ont déclenché une salve de réactions indignées.
Aucun commentaire
« Je ne commente pas les propos du président Sarkozy pour qui j’ai le plus grand respect. De la même manière que celle que j’ai pour les 5,7 millions d’agents de la fonction publique que j’essaie d’engager dans une transformation sans jamais remettre en question leur utilité, leur engagement, leur volonté. S’il faut se poser des questions sur les futurs recrutements par rapport aux effectifs, ils doivent reposer sur des bases rationnelles, basées sur le volume d’utilisateurs. , la technologie, la débureaucratisation qui permettent éventuellement d’ajuster ces recrutements là où on en a le plus besoin et à l’inverse de les limiter ailleurs quand il y a des solutions. Je ne suis pas dans le « dénigrement des fonctionnaires ». compte appliquer ma méthode sans mettre au pilori les agents de la fonction publique. Ce sont des gens qui travaillent très bien ! conclut-il avec un sourire sans détailler son statut d’enseignant, avant de monter à bord du convoi qui l’emmène à l’aéroport.