Maizerets et Limoilou sentent les « navets pourris »

Maizerets et Limoilou sentent les « navets pourris »
Maizerets et Limoilou sentent les « navets pourris »

Dans les groupes citoyens sur Facebook, plusieurs personnes se plaignent occasionnellement des mauvaises odeurs qui flottent au-dessus de ces centres-villes. Chaque fois qu’une vague nauséabonde leur arrive au nez, les témoignages se succèdent.

Comme jeudi, midi et vendredi, où des épisodes puants ont été enregistrés. La zone proche du domaine des Maizerets serait particulièrement touchée. Ces derniers jours, des citoyens des avenues de la Ronde, de Villebon et Maufils ont partagé sur les réseaux sociaux avoir remarqué l’odeur.

Avec des températures plus chaudes à l’horizon, les odeurs de « navets pourris » sont inquiétantes. Beaucoup s’inquiètent de les voir persister dans les prochaines semaines, en plein été.

Claude Villeneuve est conseiller municipal du district de Maizerets—Lairet. Celui qui dit être arrêté depuis la mi-mai pour « odeurs gênantes » espère voir la Source de la nuisance identifiée rapidement par la Ville de Québec.

Des hypothèses en suspens

Les équipes municipales ont également débuté une enquête, selon l’élu, également chef de l’opposition officielle à l’Hôtel de ville de Québec.

En attendant, plusieurs hypothèses des citoyens sont dans l’air pour tenter d’expliquer la mauvaise odeur qui flotte au-dessus de leurs têtes.

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Claude Villeneuve est conseiller municipal du district de Maizerets—Lairet. (Yan Doublet/Archives Le Soleil)

Cette fois, plusieurs s’accordent, l’usine White Birch Papers et l’incinérateur, souvent pointés du doigt pour diverses nuisances, ne pourraient en être responsables. L’odeur qui revient depuis le printemps n’est pas semblable à celle qui se dégage habituellement de cet équipement, constate-t-on.

Selon la direction des vents qui soufflent au Québec, plusieurs croient que l’usine de biométhanisation pourrait en être responsable. Les nouveaux équipements municipaux, en opération depuis avril 2023, sont installés non loin de là, sur le chemin de la Baie de Beauport.

Des travaux d’excavation, une panne à l’usine de traitement des eaux et des activités au port de Québec sont également au centre des soupçons.

Au moment d’écrire ces lignes, la Ville de Québec n’avait pas confirmé le début d’une enquête ni le nombre de signalements reçus en lien avec les événements malodorants.

L’odeur après le bruit

Ce problème, qui ne sent pas bon, n’est pas sans rappeler la saga des bruits gênants débutée il y a quelques années en centre-ville.

Dès 2021, les résidents des quartiers Limoilou, Saint-Roch, Saint-Jean-Baptiste et Vieux-Québec s’étaient plaints de bruits irritants, avant que la Ville de Québec finisse par déclarer coupables les installations des Papiers White Birch.

Puis, en 2023, un nouveau bruit sourd de bonne intensité amène l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), rue de la Couronne, dans le collimateur de l’administration municipale.

 
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