un an après leur lancement, quel bilan des vélos en libre-service ? – .

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1. Angoulême: 45% of journeys

C’est à Angoulême que l’activité est la plus forte. Et de loin : la ville concentre à elle seule 45 % des 18 600 déplacements totaux effectués et compte près de 1 500 usagers sur un total de 3 300, selon les chiffres fournis par Fifteen, la société à l’origine du projet. Avec une trentaine de mouvements enregistrés chaque jour, la station Hôtel de Ville est la plus fréquentée de tout le réseau, suivie par ceux situés aux gares d’Angoulême et de Royan, 3eDes huit bornes du Grand Angoulême, celle de l’Espace Carat, à L’Isle-d’Espagnac, est celle qui attire le moins. « C’est déséquilibré, constate Fifteen. Ils font surtout des dépôts mais très peu de retraits. » Jeudi matin, la station était pleine, avec dix vélos.

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2. Des prix plus bas

Les tarifs ont été revus à la baisse. La location d’un vélo coûte 1 euro les 30 minutes, ce qui est bien en dessous des tarifs initiaux : 0,10 centime/minute pendant une heure (soit six euros de l’heure) puis un euro/heure. Une heure de vélo quotidienne du lundi au vendredi coûte donc 30 euros par semaine et 120 euros par mois. Cher !

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« Nous avons souhaité coller au plus près du prix d’un service public », explique Nadia Goupil, directrice commerciale chez Quinze. Une nouvelle formule à 5 euros par jour a également été instaurée. Pour les détenteurs d’un abonnement TER et bus régionaux, le prix reste à 15 euros par mois (12 heures de privatisation quotidienne) – même tarif pour les autres qui peuvent souscrire à une formule mensuelle donnant droit à un crédit quotidien de 45 minutes.

Autre nouveauté : l’extension de cinq à sept kilomètres autour de la gare d’Angoumois du périmètre de circulation autorisé par ces vélos. « Nous voulions avancer étape par étape. Comme tout s’est bien passé, nous avons décidé d’agrandir la zone », explique Fifteen.

3. Est-ce que ces vélos resteront ?

L’expérimentation de ce service Modalis prendra fin en décembre prochain. Son coût de 600 000 euros a été financé à 66 % par les fonds propres de Quinze – le reste provient de l’État et des collectivités concernées, dont la région Nouvelle-Aquitaine. Qu’en sera-t-il en janvier 2025 ? En clair, pourra-t-on encore utiliser les vélos en libre-service dans le Grand-Angoulême ? « Ce test a été plus que concluant, c’est désormais aux territoires de le transformer », indique Jérôme Kravetz, directeur du Syndicat Mixte Nouvelle-Aquitaine Mobilités. Comprendre : dans le GrandAngoulême pour mettre la main au portefeuille. La responsable assure que « des discussions sont en cours avec cette Agglo qui est en vue d’un déploiement. » Contactée, elle indique : « Nous n’avons pas encore partagé les résultats de l’expérimentation avec notre groupe de travail donc nous ne pouvons pas communiquer sur ce sujet pour le moment. »

 
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