L’équipe de France de football à Bordeaux (5/5). En 2015, les émotions de Benoît Trémoulinas

L’équipe de France de football à Bordeaux (5/5). En 2015, les émotions de Benoît Trémoulinas
L’équipe de France de football à Bordeaux (5/5). En 2015, les émotions de Benoît Trémoulinas

L’équipe de France jouera dimanche pour la septième fois de son histoire à Bordeaux. La dernière remonte à près de neuf ans, la seule jusque-là dans un Matmut Atlantique inauguré en mai précédent et qui s’apprête à accueillir cinq matches de l’Euro 2016 dont un quart de finale (mais pas les Bleus). Les Tricolores, quarts de finalistes de la Coupe du monde 2014, ont déjà les yeux tournés vers la compétition continentale chez eux.

Qualifiés d’office mais inclus officieusement dans un groupe de qualification, ils ont connu un mauvais mois de juin 2015 avec des défaites contre la Belgique (3-4) et surtout en Albanie (1-0). Didier Deschamps a poussé un coup de gueule avant les fêtes. Il a été entendu. Après une victoire probante au Portugal (0-1), ses hommes enchaîneront avec un succès contre la Serbie (2-1) à Bordeaux avec un doublé moins retentissant que celui de Zinédine Zidane à Lescure en 1994 mais spectaculaire et rare : le deuxième et dernier en Bleu de Blaise Matuidi. Homme de base de la colonne vertébrale mis en place avec Lloris, Varane, Pogba et Griezmann, le milieu parisien a notamment réussi une splendide volée de 25 mètres du pied gauche pour donner un peu de répit aux Bleus à la 25e minute. “Un des plus beaux buts de ma carrière”, a déclaré le Parisien.

L’un des autres hommes forts du match est Benoît Trémoulinas. En quête d’un poste de doublure de Patrice Evra pour l’Euro, l’arrière gauche joue gros, à domicile, après une précédente prestation ratée face aux Belges. Parti des Girondins en 2013, vainqueur de la Ligue Europa le printemps précédent avec le Séville FC, il vit surtout un moment particulier.

« Chez vous, vous êtes à 200 % »

« Ce match est encore très frais dans mon esprit, confie-t-il aujourd’hui. C’était la première fois que je jouais au Matmut Atlantique, donc en tant que Bordelais, revenir jouer à Bordeaux mais ailleurs qu’à Lescure, c’était tout un paradoxe ! Je me souviens surtout de l’accueil du public. Dès que je suis entré sur le terrain pour l’échauffement, les supporters m’ont acclamé, et ils l’ont fait tout au long du match dès que j’ai touché le ballon. C’était super. Quand tu joues un match international à domicile, tu es à 200%. Et le soutien du public aide beaucoup à gérer la pression. »

L’autre enfant du pays, Mathieu Valbuena, buteur décisif à Lisbonne lors de la précédente rencontre, a également le sourire. « Après nos défaites au printemps, le groupe n’avait pas le moral. C’est bien qu’il ait réagi comme ça”, a-t-il déclaré. Ainsi à Lyon, il a été acclamé à sa sortie du terrain en seconde période. Après la rencontre, il a pourtant défendu Olivier Giroud, préféré à Karim Benzema pour la rencontre et sifflé par une partie du public.

Aucun des deux Girondins ne sera toutefois présent à l’Euro. Pire, le moment de bonheur sera le dernier en Bleu : frappé par une déchirure musculaire début 2016, « Tresh » s’est rompu le ménisque de son genou en mai et ne connaîtra jamais une 6e sélection. Valbuena fête ses 51e et 52e capes en octobre, lors du rassemblement de l’affaire de la « sextape » l’opposant à Karim Benzema. Didier Deschamps ne le rappellera plus.

La composition des Bleus : Lloris – Sagna, Varane, Mangala, Trémoulinas – Pogba, Schneiderlin, Matuidi – Valbuena, Giroud, Griezmann. Entrés en jeu : Benzema, Debuchy, Kondogbia, Martial, Sissoko.

Les buts : Matuidi (10e et 25e) pour la France, Mitrovic (39e) pour la Serbie.

 
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