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le dernier tamiseur de France est installé à Manu

le dernier tamiseur de France est installé à Manu
le dernier tamiseur de France est installé à Manu

Il reprend le seul moulin artisanal de tamisage de France. A 52 ans, Florian Houdmon a abandonné son écran d’ordinateur pour un établi. L’histoire est jolie.

Originaire de Nantes, ce Châtelleraudais d’adoption a d’abord suivi une formation d’ébéniste. “ La vie a fait que j’ai aussi un côté créatif. J’ai donc suivi une formation en design industriel. A l’époque, j’ai eu l’opportunité d’aller à Singapour et je suis devenu infographiste. C’est comme ça que je me suis lancé dans la communication visuelle. »

Florian Houdmon était infographiste depuis 18 ans au service communication du Grand Châtellerault mais il n’avait pas oublié le bois. « Mon appétit était en sommeil. J’ai même suivi une formation de tourneur sur bois… » Et puis il a eu une révélation.

« Ce côté unique et patrimonial m’a séduit »

Lors d’une visite dans une ferme, il entend parler de La Tamiserie, cette fabrique de tamis fondée en 1850, installée dernièrement à Valdivienne. Il s’avère que l’activité doit reprendre en raison de la retraite. « Je m’y suis intéressé et j’ai découvert que c’était le seul moulin à tamis artisanal en France. Bien évidemment, ce côté unique et patrimonial a retenu mon attention. »

Les Châtelleraudais ont testé et formé pendant six mois, aux côtés de l’artisane du moulin à tamis, Marie-Annick Bruneau-Joubert. Il reprend l’entreprise et la transfère à Châtellerault en février 2024.

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Il a eu l’opportunité de s’installer à Manu, grâce au programme Afpa Solutions Village, qui met à disposition des locaux. La Manu, un symbole évidemment. «Je voulais un lieu qui corresponde à l’histoire du moulin à tamis. Non pas que je me considère comme ouvrier, mais c’est une activité manuelle, un métier de transmission. »

Entièrement fait à la main

La fabrication est entièrement réalisée à la main. Le savoir-faire est essentiel. Florian Houdmon utilise du tissu inox alimentaire avec un large choix de mailles (vingt-cinq références) selon la destination. « On peut être très précis sur ce qu’on veut trier », résume l’artisan. Le cerclage est réalisé en bois de hêtre provenant d’Italie. Les diamètres des tamis vont de 15 à 50 cm.

Beau, solide et durable

Les clients sont aussi bien des agriculteurs que des archéologues, des chercheurs d’or, des producteurs d’herbes aromatiques ou des métiers de bouche, des métiers d’art comme des céramistes ou des vitraux, des métiers du bâtiment, etc. “C’est un produit beau, solide, utile et durable”» vante Florian Houdmon qui a décidé de produire zéro déchet. « Je recycle tout, jusqu’aux copeaux de bois. »

Depuis mon arrivée à Châtellerault, l’activité va bon train. «Ça ne s’arrête pas. Je travaille 11 heures par jour. J’ai atteint mon millième tamis en quatre mois. Le seuil de rentabilité est de 3 000. Je suis dans les objectifs. »

Sens et authenticité

Surtout, Florian Houdmon se sent bien dans son nouveau métier. «Je trouve que c’est ce qui me manquait. Sens et authenticité. Cette entreprise n’a pas changé depuis 175 ans, elle ne s’est pas mécanisée. » Ce qui lui fait toute sa valeur aujourd’hui. Au point qu’elle pourrait postuler au label Entreprise du Patrimoine Vivant.

 
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