Publié le 7 juin 2024 à 11h54. / Modifié le 7 juin 2024 à 11h59.
Quand la Russie vise la Suisse, la Chine félicite Berne. Mieux : Pékin profite de la satisfaction de Berne pour mettre en avant ses propres démarches en faveur de la paix en Ukraine. Dans un article paru cette semaine dans - chinoise répondant aux critiques « occidentales » du refus de la Chine de participer au sommet de Bürgenstock, l’approche suisse est non seulement saluée, mais présentée comme une base possible de dialogue pour de futures négociations.
C’est le Temps mondial – journal contrôlé par le Parti communiste qui relaie en anglais les thèses nationalistes du pouvoir – qui consacre une longue analyse expliquant le refus de Pékin. De sources suisses, on sait que la Chine avait posé trois conditions pour sa participation à un sommet de la paix : que ce soit la Suisse qui invite (et non l’Ukraine) ; que tous les plans sont sur la table (et pas seulement les dix points du président Zelensky) ; et la présence de la Russie. Les deux premiers points ont été respectés. L’abandon d’une invitation de la Russie (face au double refus de Moscou et de Kiev) a conduit au renoncement de la Chine.
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