la justice interdit au dentiste frauduleux de pointer le bout de sa roulette pendant deux ans

la justice interdit au dentiste frauduleux de pointer le bout de sa roulette pendant deux ans
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Éditorial Paris

Publié le

6 juin 2024 à 19h10

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LE Conseil d’État validé la légalité du sanction disciplinaire qui a été infligée à un dentiste du 2e arrondissement de Paris, pour avoir « fraudé » la Sécurité sociale. Le chef du service médical de la sécurité sociale d’Île-de-France avait porté plainte contre le médecin devant la section des assurances sociales de la chambre disciplinaire de première instance de l’ordre régional des chirurgiens-dentistes.

Près de 100 actes « problématiques »

Le 15 juillet 2022, cette dernière lui a imposé une « interdiction temporaire » de « prodiguer des soins aux assurés sociaux » pour deux ans. Le recours du médecin a été rejeté le 1er août 2023. Le délai d’exécution de cette sanction a alors été fixé du 1er octobre 2023 au 30 septembre 2025.

Le chirurgien-dentiste avait porté l’affaire devant le Conseil d’Etat, la plus haute juridiction de l’ordre administratif français : il considérait justement qu’il avait subi « une atteinte irrémédiable au respect des droits de la défense » puisqu’il n’avait pas « pu être représenté par son avocat pour « consulter les dossiers » auprès du service de contrôle médical.

Sur le fond, une « erreur de droit » avait également été commise, selon lui, puisque les « griefs » retenus avaient été jugés « fondés » alors même qu’il n’avait pas pu produire « les documents qui lui avaient été demandés lors de l’audience ». contrôle médical » : des « dysfonctionnements informatiques » avaient rendu « impossible » la réalisation de « plusieurs radiographies ».

L’instance disciplinaire avait pour sa part dénombré « 98 interventions prothétiques » réalisées sur « des dents présentant des obturations endodontiques de mauvaise qualité » et « sur des dents présentant des lésions périapicales » – soit une infection bactérienne.

Actes non exécutés, mais facturés

Le conseil de l’ordre des chirurgiens-dentistes avait constaté avoir « répertorié » (facturé à la Sécurité sociale) des actes médicaux dont “la matérialité n’a pas été établie”. Le dentiste parisien avait également permis, au travers de « fausses déclarations », la « prise en charge des actes qu’il effectuait par l’Assurance maladie à un tarif supérieur » à celui fixé par les textes. Il avait finalement « méconnu les recommandations formulées par la Haute Autorité de Santé », a souligné l’instance ordinale.

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Ces « faits » constituaient donc des « fautes, fraudes ou abus » au sens du Code de la sécurité sociale, et étaient « susceptibles de justifier » une sanction. Mais le chirurgien-dentiste a soutenu de son côté que c’était « disproportionné à la gravité des défauts constatés ».

Dans un arrêt du 4 avril 2024 qui vient d’être rendu public, le Conseil d’État estime à son tour qu’aucun des arguments avancés par le dentiste parisien n’est “de nature à justifier l’admission d’un pourvoi”. Sa demande a donc été rejetée et il ne peut plus prodiguer de soins aux assurés sociaux jusqu’en septembre 2025.

/CB (PressPepper)

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