Le chef de l’Etat s’exprime sur TF1, France 2, mais aussi LCI et - ce jeudi dans les journaux de 20 heures, après les cérémonies de commémoration des 80 ans du Débarquement depuis le cloître de l’Abbaye aux Hommes de Caen (Calvados). Entretien au cours duquel Emmanuel Macron abordera la situation en Ukraine, mais aussi les élections européennes, au grand désarroi des oppositions, qui se sont emparées de l’Arcom.
Le gendarme de l’audiovisuel a dû rappeler mardi que «tout ou partie des propos tenus lors de cet entretien pourront être pris en compte » dans le temps de parole de la liste du camp présidentiel et les autres listes doivent bénéficier en contrepartie de« accès équitable » aux antennes. Suivez l’interview d’Emmanuel Macron en direct.
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Critiqué par ses adversaires pour son discours à trois jours des élections européennes, Emmanuel Macron a répondu qu’il “J’ai eu du mal à comprendre que parler du débarquement, parler de ce qui se passe en Russie, parler de ce qui se passe avec ces élections européennes, ce n’est pas dans mon rôle.”
Avions Mirage 2000-5 pour l’Ukraine
Interrogé sur la situation en Ukraine, le président a estimé que « La paix ne peut pas signifier la capitulation de l’Ukraine. Ce n’est pas une paix durable. Cela nous mettrait tous en danger. La seule paix que nous défendons nous permet de respecter le droit international. La paix doit passer par des négociations, mais ce moment n’est pas encore arrivé puisque la Russie continue d’avancer.»
« Nous ne voulons pas l’escalade de la guerre et en aucun cas nous ne sommes en guerre », a assuré le chef de l’Etat. Cependant, “nous allons annoncer la vente du Mirage 2000-5 qui permettra à l’Ukraine de protéger son espace aérien et dès demain nous lancerons un programme de formation de pilotes cet été (…) Cela prend cinq à six mois”. Paris propose ainsi former 4 500 soldats ukrainiens, sans exclure l’envoi de formateurs en Ukrainemême si ce n’est pas le cas aujourd’hui, a indiqué Emmanuel Macron.
Le président a également confirmé que“Un de nos compatriotes a été arrêté” en Russie. «Il travaille pour une ONG suisse». “En aucun cas il ne s’agissait de quelqu’un qui travaillait pour la France”.
