l’essentiel
Le procès de Georges M., âgé de 72 ans, s’est ouvert jeudi 6 juin devant le tribunal correctionnel du Tarn. Ce retraité de Labastide-Rouairoux est accusé de viols et d’agressions sexuelles sur trois jeunes enfants âgés de 4 à 8 ans au moment des faits rapportés.
Un nouveau procès pour viols sur mineures de moins de 15 ans s’est ouvert ce jeudi 6 juin au palais de justice d’Albi, cette fois devant le tribunal correctionnel départemental du Tarn. L’accusé, Georges M., en détention provisoire depuis 1 an et demi et assisté de M. Hervé Renier, est jugé jusqu’au vendredi 7 juin pour viol sur un garçon de 8 ans et une fille de 5 ans. vieille fille. ans, ainsi que pour une agression sexuelle sur une autre fillette de 4 ans.
L’enquête a été ouverte en novembre 2022 à la suite d’une plainte des voisins du prévenu, un couple de Labastide-Rouairoux. Leur fille de 4 ans s’est confiée à eux, indiquant que la veille, « l’oncle Georges » lui avait touché les fesses, baissé son pantalon et frotté son sexe contre le sien.
Son frère aîné, 8 ans, s’est exprimé à son tour, expliquant qu’en mars 2021, l’accusé lui avait donné une douche et avait insisté sur ses parties intimes en le savonnant. Plus tard, il a ajouté devant le juge d’instruction que l’homme avait également profité de cette douche pour se mettre un doigt dans les fesses. Leur père a expliqué aux enquêteurs qu’il faisait confiance à l’accusé et à son épouse, que le couple connaissait depuis plusieurs années et qui s’occupait régulièrement de leurs deux aînés.
L’accusé admet certains faits
Les gendarmes de Labastide-Rouairoux, dont le travail d’enquête a été salué par le président du tribunal, ont également fait ressortir une procédure qui avait été classée sans suite en 2014-2015 et qui concerne une autre petite fille âgée à l’époque de 5 ans. Placée en famille d’accueil, elle a également dénoncé des attouchements, dans la voiture du prévenu qui résidait alors dans l’Aude, mais aussi des pénétrations numériques. Et comme l’autre victime présumée, elle a expliqué que Georges M. lui avait dit : “Chut, il ne faut rien dire”.
Lors de sa garde à vue en novembre 2022, l’accusé a commencé à nier les faits, avant de reconnaître les attouchements sur la petite fille de Labastide-Rouairoux et le viol par pénétration numérique de la jeune fille de Salles-d’Aude. En revanche, il nie jusqu’à aujourd’hui les attouchements et le viol du jeune garçon. Ce dernier et ses parents, présents à l’audience, sont assistés de Me Valérie Albouy. Tandis que Me Philippe Gros représente une autre partie civile, le conseil départemental de l’Aude.