Nous avons appris avec tristesse ce jeudi 6 juin le décès de Michel Vivier, figure de l’Union départementale CGT-FO des Deux-Sèvres, survenu mardi 4 juin à l’âge de 75 ans.
Michel Vivier a longtemps milité au sein de la Camif, avec de grandes batailles pour, entre autres, éviter les licenciements, intégrer les salariés précaires, empêcher la déréglementation des horaires ou la remise en cause de la convention collective, jusqu’en 2006, date à laquelle il quitte l’entreprise dans le cadre d’un « plan social ».
Michel Vivier était attaché aux principes de mutualisme et de coopération, et s’impliquait dans leur défense selon la devise d’Edmond Proust (fondateur de la Camif) : Contre l’exploitation du travail
le syndicalisme a été créé, la mutualité a été créée contre l’exploitation de la prévoyance, la coopération a été créée contre l’exploitation de la consommation.
Ses camarades de l’Union Départementale CGT-FO écrivent : Pour Michel Vivier, solidarité, syndicalisme, militantisme étaient indissociables. Son action militante n’a jamais cessé. Il a été présent jusqu’à la bataille contre la réforme des retraites parce qu’il a conçu le militantisme dans un cadre global et interprofessionnel, avec la recherche du front unique nécessaire pour faire céder l’adversaire et empêcher les mauvaises attaques contre la classe ouvrière.
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Vigilant sur l’actualité, il a partagé nombre d’articles dont le contenu l’inquiétait des projets désastreux en cours, en France et à l’étranger.
écrit le Syndicat départemental CGT-FO. La guerre lui était insupportable, convaincu qu’elle ne sert jamais le sort des travailleurs mais plutôt celui d’un système qu’il a combattu dès sa jeunesse.
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Nous nous efforcerons de poursuivre son combat
concluent ses camarades du Syndicat départemental CGT-FO des Deux-Sèvres.
