une exposition qui met en lumière l’invasion américaine de 1775

une exposition qui met en lumière l’invasion américaine de 1775
une exposition qui met en lumière l’invasion américaine de 1775

2025 marquera le 250e anniversaire de l’invasion américaine du Québec. Pour l’occasion, le Musée des plaines d’Abraham lance une exposition intitulée Québec 1775 : enneigé et assiégéqui revient sur cette période historique peu connue.

Utiliser un modèle similaire à celui sur lequel s’appuie l’exposition Aéria, lancé à l’été 2022, l’équipe du Musée fait le pari d’allier arts et histoire. Six œuvres de six artistes différents mettent en lumière les moments clés de l’invasion américaine de 1775.

Stéphane Roy, directeur des services du musée, explique que le siège de Québec s’est déroulé sur les plaines d’Abraham : « Cela a été le moteur initial de la conception de l’exposition. »

« Cette invasion a eu lieu en hiver. Les Américains sont arrivés ici en novembre et sont repartis en mai, les mains vides, car ils n’ont pas réussi à prendre la ville. »

Tout au long de la visite, le public, équipé d’une tablette, est guidé par Mademoiselle Baboche, Marie-Barbe Loiselle, de son vrai nom. Agé de 25 ans au moment de l’invasion, Baboche devient espion pour la couronne britannique et fournit des informations très importantes sur l’ennemi. Ses efforts lui ont valu une pension viagère, ce qui est extrêmement rare, explique M. Roy.

Des capsules informatives sur le contexte historique et les événements marquants de cette période ponctuent la visite. Chaque œuvre est également expliquée par l’artiste qui l’a créée dans des vidéos informatives. «Cela permet une sorte de rencontre avec les artistes», explique M. Roy. Nous pouvons ainsi mieux interpréter l’œuvre et nous immerger dans le processus. [artistique] « .

Six artistes, six univers

Créer les œuvres qui composent Québec 1775 : enneigé et assiégé, les artistes étaient invités à sortir de leur démarche habituelle et de leur zone de confort en se conformant à une contrainte. Celui de représenter un moment historique précis.

Les installations qui en résultent sont très différentes les unes des autres et utilisent des supports variés. La connexion entre ces six univers s’opère grâce à un fil conducteur clair basé sur l’histoire de l’invasion et ses moments clés.

Jocelyn Langlois présente une œuvre numérique inspirée du parcours de Benedict Arnold. L’installation évoque les terribles épreuves endurées par les hommes d’Arnold arrivés par la rivière Chaudière en provenance de l’État du Maine en plein hiver.

Aline Martineau, une artiste renommée de Québec, a travaillé sur papier dans un triptyque qui montre la fragilité des conditions de vie au moment de l’invasion.

Deux ouvrages se concentrent sur l’attentat du 31 décembre survenu en pleine tempête de neige. La première, réalisée par Monica Brinkman, se présente sous la forme d’une mosaïque inspirée d’une illustration d’époque. La seconde, de Carole Baillargeon, est une installation en tissu qui évoque la tempête, le froid et le chaos des combats.

La période de siège qui suit la bataille du 31 est au cœur du travail d’Olivier Roberge qui prend la forme d’une chambre d’enfant où l’on retrouve des maquettes représentant des champs de bataille avec des figurines de soldats et de bateaux. L’installation propose une réflexion sur cette perception enfantine de la guerre fondée sur une vision manichéenne du bien et du mal.

La dernière œuvre, réalisée par Adeline Benhamouda, s’inspire d’un tableau réalisé en 1885 qui présente une vue panoramique de Québec du haut de la tour de la prison des Plaines.

Une approche originale

Pour Stéphane Roy, combiner des contenus documentaires et historiques avec des œuvres d’art permet d’injecter de l’émotion dans l’expérience vécue par le public.

« Notre force, c’est d’y mettre des émotions […], chercher une autre dimension dans la perception historique (sic). »

Une bande sonore composée par Josué Beaucage accompagne les visiteurs tout au long de l’exposition. Un thème principal introduit le contenu historique et des variations accompagnent chacune des œuvres selon leurs univers respectifs.

Toutes les illustrations numériques présentées sur la tablette tout au long du parcours proposé sont l’œuvre de la designer Andréa Bourget Méndez.

Québec 1775 : enneigé et assiégé sera accessible du 7 juin 2024 au 11 janvier 2026. Les horaires d’ouverture et les tarifs d’accès à l’exposition sont disponibles sur le site Internet du Musée des plaines d’Abraham.

 
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