la bataille des parents contre l’inspection académique qui prévoit la suppression de 200 classes à la rentrée 2024 en Haute-Garonne

la bataille des parents contre l’inspection académique qui prévoit la suppression de 200 classes à la rentrée 2024 en Haute-Garonne
la bataille des parents contre l’inspection académique qui prévoit la suppression de 200 classes à la rentrée 2024 en Haute-Garonne

l’essentiel
A la veille du dernier conseil départemental de l’éducation nationale (CDEN) de Haute-Garonne, mardi 11 juin, parents d’élèves et syndicats enseignants se mobilisent contre la fermeture de 200 classes à la rentrée 2024.

L’inspection académique de Haute-Garonne prévoit la fermeture de 200 classes à la rentrée 2024. Un chiffre qui a agité les syndicats enseignants et les parents de nombreuses écoles impactées par ces mesures qui doivent être ratifiées mardi 11 juin lors du dernier conseil départemental de l’éducation nationale (CDEN) de l’année scolaire 2023-2024.

Plusieurs réunions devant le rectorat

Une intersyndicale de l’éducation – FSU-SNUipp, CGT-éducaction et Snudi-FO – appelle à plusieurs actions pour alerter l’opinion publique. Le rectorat de Toulouse a été désigné lieu de revendications. Elle commence jeudi 6 juin (dès 10 heures), avec les écoles du nord de Toulouse, mobilisées pour obtenir des moyens similaires aux écoles du réseau d’éducation prioritaire. Un pique-nique de protestation aura lieu lundi 12 juin (12 heures), « pour demander une audition collective », rappellent les syndicats. Mardi 12 juin, jour du CDEN, un appel à la grève est lancé pour les enseignants du primaire.

Déclin démographique et zéro emploi créé

Pour sauver les classes menacées, les enseignants s’insurgent. Notamment dans le quartier du Grand Mirail, dans les écoles maternelles Dauriac, Pinhous, Bastide, Faucher, Falcucci, Galia, Bastide, Buffon, Billières, Falcucci, Veil, Daurat, Pagnol, intégrées au dispositif REP+.

Malgré la baisse de la démographie scolaire, soit 350 élèves en moins dans le département pour un total de 119 663 élèves attendus à la rentrée prochaine, selon les estimations de l’académie de Toulouse, la pilule ne passe pas bien auprès des professeurs du Mirail qui sont Ils ne sont pas satisfaits de l’annonce du « zéro poste créé » en septembre.

« La politique d’austérité du gouvernement »

« Le secteur du Grand Mirail, expliquent-ils, en éducation prioritaire renforcée, est particulièrement touché avec 25 suppressions de classes et annulations d’ouvertures. Ces décisions, issues de la politique d’austérité du gouvernement, portent atteinte à la qualité du service public dans ces écoles situées dans les quartiers populaires. Cela se traduira par une augmentation significative du nombre d’élèves par classe, dégradant les conditions d’apprentissage et de travail en équipe des élèves.

Le problème de ne pas remplacer les enseignants absents

Les fermetures de classes s’ajoutent à un autre problème à l’école. La co-secrétaire du Snuipp-FSU 31 Marie Gascard évoque le « non-remplacement de plus en plus important, jusqu’à 180 classes non remplacées quotidiennement avec des absences parfois longues et planifiées ». Son syndicat parle d’un « état catastrophique de l’école dans notre département ». Le Snuipp dénonce les réseaux spécialisés d’accompagnement des élèves en difficulté (Rased) décimés, les psychologues scolaires en nombre insuffisant, un manque d’AESH pour la scolarisation des élèves en situation de handicap, une scolarité en baisse des moins de 3 ans. […] formation continue des enseignants limitée à la formation obligatoire.

150 postes créés dans l’enseignement secondaire

Les mobilisations vont bon train devant les écoles toulousaines. A l’image, mercredi 5 juin, des élus de parents d’élèves des écoles Etienne-Billières qui se battent avec l’inspection académique et la mairie de Toulouse pour sauver deux classes menacées de fermeture, alors que « cette année, certaines classes sont déjà surchargées ». .

« Aucun poste d’enseignant ne sera ouvert à la rentrée et pour trouver l’équilibre, le rectorat déshabille Paul pour habiller Jacques, c’est la technique », raconte un enseignant toulousain désabusé. Un écart important avec l’enseignement secondaire qui crée près de 150 postes à la rentrée dans le département, notamment pour « donner la priorité au choc des savoirs », indique l’académie.

Plus de 40 classes fermées à Toulouse

Sur 200 classes qui doivent fermer dans le département à la rentrée 2024, plus de 40 concernent la ville de Toulouse, impactant les écoles du centre-ville, du nord de Toulouse et du Grand Mirail, selon les prévisions de l’inspection académique. de la Haute-Garonne. La liste des écoles qui perdent une ou plusieurs classes (split) : Anatole France, Calas-Dupont (élem), Courrège, Michelet, Monge, Ricardie, C. Claudel, Bastide, Les Pinhous, Victor Hugo, Mailhos (1 mat + 1 élem), Bastide, P. Dottin, Buffon, Polygone, Anthonioz de G. (mater), Molière, Lespinasse, Ponts Jumeaux, Falcucci, Billières, Béarnais, G. Hyon, Billières, fusion EMPU + EEPU Falguière, Niboul (mater) , Ernest Renan, J. Ferry, Lalande, Lapujade, Michoun, Amouroux, Borderouge, La Juncasse, André Daste, Les Oustalous (mater), Tibaous et Maurice Becanne.

 
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