Une opération contre la traite des êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle menée au Gosier

Une opération contre la traite des êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle menée au Gosier
Une opération contre la traite des êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle menée au Gosier

C’est dans le cadre des Journées européennes d’action commune (JAD), du 4 au 6 juin 2024, consacrées à la traite des êtres humains, qu’une opération d’envergure a été menée ce mardi, dans le quartier de Grand Baie au Gosier.

Une opération d’infiltration contre la traite des êtres humains a eu lieu hier (mardi 4 juin) dans le quartier de Grand Baie au Gosier, sous l’autorité du préfet, et à la demande du procureur de la République de Pointe-à-Clown.

Cette action coordonnée des forces de l’ordre, menée dans le cadre des Journées européennes d’action commune JAD (ou Joint Action Days), se déroule jusqu’à dimanche 9 juin. Mené pour la France par l’Office central pour la répression de la traite des êtres humains (OCRTEH) de la DNPJ (direction nationale de la police judiciaire), il fait partie du programme Empact-Europol. Il cible toutes les formes de trafic au niveau européen.

La France a choisi de se concentrer sur la lutte contre la traite des êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle et de proxénétisme.

L’action menée à Grand Baie, dirigée par le directeur territorial de la police nationale, a mobilisé plus de 35 policiers issus de différents secteurs pour procéder aux contrôles d’identité et d’établissement, les services de la Police aux Frontières, la Police Judiciaire et de la Sécurité Publique, ainsi que douanes, la DGFIP-BCR (Direction Générale des Finances Publiques – Brigade de Contrôle et de Recherche) et l’URSSAF.

Cette opération de lutte contre la traite des êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle en Guadeloupe s’inscrit également dans le cadre de la coordination interministérielle de lutte antifraude (CODAF) ainsi que du dispositif « Place Nette ».

Cette opération percutante a permis le contrôle de 58 personnes, 4 commerces et 26 véhicules, indique la police nationale qui a constaté plusieurs infractions :

  • 5 arrestations pour violation de la législation sur les armes, étranger en situation irrégulière, conduite malgré l’annulation du permis de conduire, outrage, détention de drogue.
  • 7 amendes pour infractions routières (défaut de transfert de la carte grise, défaut de présentation de la carte grise, plaque non conforme, non-port de la ceinture de sécurité, défaut de présentation du permis de conduire).

Pour contribuer à la lutte contre la traite des êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle, les services de police nationale formulent plusieurs recommandations.

  1. Renseignez-vous, ainsi que les autres, sur les signes de la traite des êtres humains.
  2. Si vous soupçonnez qu’une personne est victime de traite des êtres humains, contactez immédiatement les autorités compétentes (police, associations d’aide aux victimes). N’essayez pas d’intervenir directement.
  3. Surveiller le comportement et les associations des jeunes et les sensibiliser aux dangers de la traite. Encouragez-les à être prudents en ligne et dans leurs interactions sociales.
 
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