« Perpétuez avec nous ce bel instrument »

« Perpétuez avec nous ce bel instrument »
« Perpétuez avec nous ce bel instrument »

« Toutes les planètes étaient alignées ! » » Jason Dorin ne cache pas son enthousiasme après le concours régional de pratique instrumentale qui s’est déroulé le week-end dernier, à Voujeaucourt, dans la région de Montbéliard. Les sept percussionnistes du groupe de tambours Les Gais Montagnards ont obtenu le trophée de la meilleure prestation de la journée. « C’est la récompense d’une année de travail en groupe. Nous avions également avec nous deux porte-étendards, pour représenter les couleurs de Mouthe et celles de la fanfare », raconte le musicien, qui a lui-même brillé à titre individuel.

Enseigner et composer

Jason a obtenu le prix fédéral Tambour, distinction qui illustre une maîtrise acquise après des années de pratique, avec la validation préalable de deux cycles composés chacun de quatre niveaux. Tout a commencé en 1999. « J’avais 7 ans, c’est mon père qui m’a transmis cette passion pour la musique. » Jean-Marc joue du cor, le fils choisit le tambour par l’intermédiaire d’un professeur, Jean-Louis Dey. «J’ai été très impressionné par ce qu’il a fait. »

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Il s’éloigne des cours de musique après avoir terminé son premier cycle, « je n’avais plus le temps d’étudier », sans pour autant renoncer à jouer de l’instrument, bien sûr. Une fois sur le marché du travail, il reprend sa formation technique. Ce qui lui a valu le titre honorifique de « maître du tambour ». « Avoir un prix fédéral est obligatoire, mais ce n’est pas suffisant », précise Jason Dorin. « Il faut transmettre notre savoir aux jeunes, le valoriser et aussi le développer à travers des compositions originales. » L’un d’eux a d’ailleurs été salué à Voujeaucourt comme « ouvrage de référence ».

“Ce n’est pas la garde de campagne !” »

Lorsqu’il s’agit de recruter des jeunes, ce n’est pas toujours évident : « Le tambour est critiqué, pas forcément aimé même s’il demande une technique très riche et permet beaucoup de choses. Ce n’est pas la garde champêtre qui frappe deux fois ! Nous avons joué le 8 mai dans Mouthe, la pièce qui a remporté le concours, et les enfants présents nous regardaient avec ces yeux-là. »

Souvent, après avoir obtenu leur premier cycle, les jeunes ont tendance à ranger le tambour, « parce qu’ils font leurs études, leur vie ailleurs. » C’est ce qu’a fait Jason avant d’y revenir. «Je viens d’apprendre une bonne nouvelle. Un de mes anciens élèves, un des meilleurs que j’ai eu, va revenir dans la région après avoir travaillé en Alsace. Et il va retourner à l’école. Il est important de perpétuer chez nous ce bel instrument. »

 
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