Publié le 4 juin 2024 à 19h21 / Modifié le 4 juin 2024 à 19h22
“Au lieu de servir la population, Fabienne Fischer s’est servie elle-même.” Les propos de la députée socialiste Jennifer Conti, présidente de la sous-commission contrôle de gestion du Grand Conseil, sont accablants. Cette sous-commission, composée également du MCG Thierry Cerutti et de l’UDC Yves Nidegger, a présenté hier à - les résultats de son enquête : l’ex-ministre a bel et bien utilisé des ressources de l’Etat pour sa campagne électorale. Un mélange problématique puisqu’un conseiller d’Etat, lorsqu’il est candidat, ne peut pas utiliser son administration au service de sa réélection.
L’affaire commence en 2023, en pleine campagne électorale. Le conseiller d’Etat, qui n’est en poste que depuis deux ans, doit convaincre sans pouvoir se prévaloir d’un bilan législatif complet. C’est alors que le député du MCG, Daniel Sormanni, soupçonna que des collaborateurs de la ministre, en charge du Département de l’Économie et de l’Emploi (DEE), travaillaient pour sa campagne. Il dépose donc une requête au titre de la loi Transparence (Lipad). Dans la foulée, Léman Bleu révèle que les communicants de Fabienne Fischer ont travaillé dans ce sens.
Toute l’actualité à portée de main !
Pour seulement CHF 29.- par mois, accédez en illimité à tous nos articles. Profitez de notre offre spéciale : le premier mois pour seulement CHF 9 !
S’ABONNER
Bonnes raisons de s’abonner au Temps :
- Accès illimité à tout le contenu disponible sur le site.
- Accès illimité à tous les contenus disponibles sur l’application mobile
- Plan de partage de 5 articles par mois
- Consultation de la version numérique du journal à partir de 22h la veille
- Accès aux suppléments et à T, le magazine Temps, au format e-paper
- Accès à un ensemble d’avantages exclusifs réservés aux abonnés
Déjà abonné ?
Ouvrir une session
#Suisse