Rafraîchissez-vous avec ce que vous avez sous la main – .

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Alors que la plupart des écoles s’appuient sur des ventilateurs sur pied ou sur la fourniture de collations glacées pour rafraîchir les espaces en l’absence de climatiseurs, d’autres affirment avoir mis en place des solutions présentées comme innovantes, mais qui s’inscrivent dans des faits assez simples.

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Le CSS de la Rivière-du-Nord a par exemple établi un « protocole d’ouverture des fenêtres et des portes des bâtiments aérés naturellement ». Le CSS de la Beauce-Etchemin, quant à lui, dispose d’un système de ventilation qui « la nuit se déclenche automatiquement ».

Au Bas-Saint-Laurent, des écoles ont installé des panneaux solaires dits « efficaces ». Lors du remplacement des fenêtres, nous optons pour des verres teintés qui minimisent le gain thermique, contribuant ainsi à maintenir une température plus agréable à l’intérieur des bâtiments », a écrit la coordonnatrice des communications du CSS des Phares, Zoé Ross-Lévesque.

Les pompiers en renfort

Photo fournie par le CSS DES LAURENTIDES

Les autres CSS font preuve d’un peu plus d’imagination. Dans les Laurentides, l’an dernier, les pompiers sont venus rafraîchir les élèves d’une école primaire de Saint-Sauveur. Les pompiers, équipés d’une échelle aérienne et d’un tuyau, ont arrosé les jeunes depuis les airs.

« Ce sont des moyens qui rendent cela un peu moins douloureux, quelques minutes dans la journée, mais pas plus confortables ni propices aux études », répond un enseignant de Drummondville qui souhaite garder l’anonymat.

La Santé publique de l’Estrie veut sensibiliser le milieu scolaire

Photo Agence QMI, MARIE-LAURENCE DELAINEY

De son côté, la Direction de santé publique de l’Estrie rencontrera pour la première fois les acteurs du milieu scolaire pour prévenir et contrer les effets de la chaleur.

« Il y a une quinzaine d’années, ce n’était pas vraiment un problème. Le secteur scolaire n’était même pas considéré comme une priorité. Si on voulait protéger les jeunes, c’était par le biais de camps de jour qu’on allait faire de la prévention», explique le D.D Mélissa Généreux, conseillère médicale à la Direction de santé publique de l’Estrie. D’autres acteurs tels que les CPE, les organismes scolaires et les municipalités seront également rencontrés.

 
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