CONTREPOINT – Cependant, une victoire de Kamala Harris à l’élection présidentielle américaine n’est pas attendue avec enthousiasme.
Y a-t-il encore des trumpistes dans la vie politique française ? Comme il semble loin le temps où, toujours sous le nom de Front national, le parti de Marine Le Pen applaudissait la victoire de Donald Trump en 2016, y voyant la base de sa campagne présidentielle de l’année suivante. Elle semble encore plus éloignée de l’époque où la droite française dans son ensemble s’identifiait naturellement aux candidats républicains successifs et où la gauche française soutenait les candidats démocrates. De ce côté-ci de l’Atlantique, les vieilles divisions ont éclaté lorsque, de l’autre côté de l’océan, la vision de la personnalité de Trump s’est affranchie des grilles de lecture politiques traditionnelles.
Il y a huit ans, l’homme d’affaires entré en politique se distinguait déjà par son style et la radicalité de ses positions. Mais parce qu’il a été moqué par les élites et combattu par les milieux artistiques et médiatiques, il est d’abord apparu comme un candidat « antisystème », une étiquette…
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