Vorlette Fakhri parcourt 1 000 km à vélo et termine son périple en Ariège

Vorlette Fakhri parcourt 1 000 km à vélo et termine son périple en Ariège
Vorlette Fakhri parcourt 1 000 km à vélo et termine son périple en Ariège

l’essentiel
Vorlette Fakhri s’est lancée dans un projet fou, parcourir 1 000 km à vélo pour sensibiliser à une mode plus éthique. Elle était en Ariège il y a quelques jours pour les derniers coups de pédales de la première partie de son périple. Elle en profite pour rencontrer Olivia Bertrand, tisserande et co-fondatrice de l’entreprise ariégeoise Laines paysannes.

Sous un soleil radieux, nous rencontrons Vorlette, qui fait ses derniers kilomètres avant de rejoindre Saverdun pour visiter Laine Paysanne, une coopérative de laine. Vorlette Fakhri est en visite en Ariège pour promouvoir une mode plus éthique.

Le décor est verdoyant, avec des champs qui s’étendent à perte de vue, et un troupeau de moutons regroupés dans un champ, image emblématique de l’Ariège. Cette jeune sportive n’a qu’un objectif : sensibiliser et rencontrer les artisans locaux.

A seulement 26 ans, diplômée en sciences politiques et environnementales de l’École des Arts Déco de Paris, Vorlette Fakhri se lance cette année dans deux éco-aventures pour sensibiliser aux alternatives éco-responsables dans la mode. Partie de Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence) le 16 mai avec son vélo Gravel, elle a parcouru le sud de la France et rencontré les acteurs de la filière textile française, démontrant que les savoir-faire locaux offrent une alternative durable à la consommation effrénée de vêtements. . Vorlette est déjà partie à la rencontre de six artisans. Une aventure familiale. « Je suis accompagné de mon compagnon et suivi en voiture par ma sœur, artiste photographe, qui documente le travail des artisans et partage mes rencontres sur les réseaux sociaux (1). »

« J’ai pu animer une conférence devant 80 lycéens à Pamiers »

Vorlette Fakhri est très impliquée dans son projet. « Je travaille dans le domaine de l’écologie et du textile pour fonder un incubateur de mode et textile éco-responsable. J’ai été sélectionnée cette année dans le cadre d’un appel à projets 2024 des Écoaventurières de la MAIF, un mouvement qui soutient de nombreuses initiatives écologiques et sportives. C’est mon dernier jour de voyage et c’est en Ariège.

Vorlette Fakhri qui pose des questions à Olivia Bertrand fondatrice de Laines Paysannes
DDM-CB

Son éco-aventure consiste à rencontrer des acteurs artisanaux et industriels du textile français pour montrer qu’il y a des gens en France qui œuvrent pour un mode de production plus vertueux d’un point de vue social et environnemental. Ce vendredi 31 mai, elle a pu animer une conférence devant 80 étudiants à Pamiers. « Une première pour moi, c’était assez impressionnant d’animer une conférence devant 80 lycéens. »

“J’ai commencé le vélo de manière intensive il y a deux ans”

Passionnée depuis toujours par la mode et le sport depuis son enfance, la jeune femme a trouvé le moyen de les combiner. « C’est à 17 ans que j’ai commencé à beaucoup grimper et à skier en famille. » Le cyclisme est venu plus tard et est devenu une passion. « J’ai commencé le vélo de manière intensive il y a deux ans avec mon vélo Gravel, polyvalent pour les pistes. » C’est avec lui que Vorlette a entrepris ses 1 000 km, et elle ne compte pas s’arrêter là. Elle repartira en octobre pour poursuivre sa mission et compléter son itinéraire.

« Pour mon deuxième voyage, j’aimerais faire plus d’interventions. Les gens sont vraiment impactés parce que je vais dans des endroits peu connus, ça touche des personnes plus différentes. Je suis fatigué, mais c’était vraiment génial. Je suis très heureux d’avoir rencontré les gens en arrivant à vélo. Ils m’ont réservé un très bon accueil, et cela les motive. Il rend hommage à l’idée de ralentir le rythme de production et de consommation. mobilité.”

« La laine est une matière première naturelle qui répond aux enjeux environnementaux »

Avec l’essor de la fast fashion, la production textile mondiale a doublé en 20 ans, passant de 58 millions de tonnes en 2000 à 109 millions de tonnes en 2020, et devrait atteindre 145 millions de tonnes d’ici 2030. La production textile est très polluante, mais il y a plus alternatives écologiques. Je souhaite les mettre en valeur à travers ces voyages. Vorlette s’entretient avec Olivia Bertrand, tisserande et co-fondatrice de l’entreprise Laines paysannes, qui lui explique en détail la récolte de la laine. Vorlette pose des questions et suit Olivia pour découvrir la société de production. « Une bonne laine vient d’un mouton en bonne santé », explique Olivia. « C’est une matière première naturelle qui répond aux enjeux environnementaux. Nous ne nous soucions pas de vendre des pulls ; ce que nous défendons, ce sont des valeurs durables dans le textile. Des valeurs qui répondent aux attentes de Vorlette et qui lui permettent de valoriser son projet.

(1) Sur son compte Instagram vorlette_fk.
 
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