une nouvelle hausse attendue en juillet

une nouvelle hausse attendue en juillet
une nouvelle hausse attendue en juillet

Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a annoncé que l’inflation en France était désormais maîtrisée, marquant une victoire significative dans la lutte contre la hausse des prix.

Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, a affirmé ce mardi matin sur CNEWS-Europe 1 que l’inflation est “derrière nous”. Il estime que « la bataille est gagnée » contre la hausse des prix en France. “J’ai aussi annoncé qu’on serait autour de 2% d’inflation début 2024, nous sommes fin mai 2024, et nous sommes autour de 2% d’inflation, donc le pari est gagné”, a-t-il déclaré.

Les données de l’INSEE confirment cette affirmation, avec une hausse des prix de 2,2% en avril sur un an, signalant un léger ralentissement de l’inflation. Cette baisse résulte principalement de la baisse des prix de l’alimentation (+1,2 % après +1,7 %) et du tabac (+9,0 % après +10,7 %).

Malgré la stabilité ou une légère baisse des prix à la pompe et de certains produits alimentaires, Bruno Le Maire reconnaît que le coût du logement reste très élevé dans de nombreuses zones tendues. Il souligne toutefois que « le chiffre de l’inflation lui-même était supérieur de cinq points il y a quelques mois à peine. Nous nous sommes beaucoup battus pour le ramener à 2 %. J’ai pris un engagement : 2 % d’inflation d’ici mi-2024. Nous sommes là, l’engagement est tenu.

L’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), utilisé à des fins de comparaison avec d’autres pays de l’UE et pertinent pour la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE), a augmenté de 2,4 % en avril 2024. La BCE prévoit de commencer à baisser ses taux directeurs en juin si les données confirment le retour de l’inflation dans la zone euro à l’objectif de 2%.

Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a déclaré que « nous sortons progressivement de la crise inflationniste et nous allons inverser le cycle des taux ». Il a toutefois tempéré ses propos en indiquant que des variations à court terme de l’inflation pourraient encore se produire, mais que l’objectif reste de ramener l’inflation à 2% d’ici l’année prochaine.

La BCE surveille également la croissance des salaires, craignant qu’une augmentation rapide ne relance l’inflation. Les salaires dans la zone euro ont augmenté de 4,69 % au premier trimestre et la BCE prévoit une croissance de 4,5 % cette année.

Les membres plus restrictifs du Conseil des gouverneurs de la BCE pourraient s’opposer à de nouvelles baisses de taux si l’inflation sous-jacente augmente. Toutefois, les attentes concernant une baisse des taux de la BCE restent élevées, en fonction des chiffres de l’inflation du mois de mai.

Bruno Le Maire a exprimé son désaccord avec les « faucons » de la BCE, déclarant qu’il ne faut pas « noircir le tableau ». Il a souligné l’importance de maintenir des salaires dynamiques et a critiqué l’idée d’augmenter les taux d’intérêt à chaque augmentation de salaire, arguant que cela serait décourageant pour les travailleurs.

Avec une inflation maîtrisée et une croissance des salaires plus rapide que celle des prix, Bruno Le Maire estime que la France a gagné une bataille cruciale pour l’économie, tout en appelant à un équilibre prudent dans les futures politiques monétaires.

 
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