l’Etat appelé à faire jouer la « solidarité nationale »

l’Etat appelé à faire jouer la « solidarité nationale »
l’Etat appelé à faire jouer la « solidarité nationale »

En marge de l’arrivée de la Présidente de la Région Carole Delga, une réunion a été organisée entre les différents partenaires de l’aéroport ce vendredi après-midi.

Vendredi matin, le maire de Rodez Christian Teyssèdre avait du mal à le cacher : il avait peu de goût pour les propos publiés dans nos colonnes par la présidente Carole Delga au sujet de l’aéroport. Ces derniers estiment que l’agglomération donne trop peu. Quelques heures avant une réunion programmée de longue date sur le sujet, il jurait. “C’est l’Etat qu’il faut blâmer, pas nous !”

Une manière de dire que le sujet est tendu. Même brûlant. Le Département, à travers Arnaud Viala, n’a pas caché depuis longtemps son inquiétude sur la « pérennité » de la ligne Rodez – Paris. Le Département prend 70 % de la « responsabilité restante » des collectivités (15 % pour la Région, 10 % pour Rodez Agglomération et 5 % pour la CCI). Avec le président de l’agglomération, Christian Teyssèdre, ils n’avaient pas caché en début d’année leur souhait de voir la Région augmenter la part de sa participation, d’autant plus avec le retrait « imposé » de la CCI qui participait en plein essor. 5%. Avec une remarque sévère prononcée lors d’un conseil départemental en février dernier : “Je n’accepterai plus longtemps que les Aveyronnais soient privés du soutien de l’Occitanie de manière aussi évidente” a lancé Arnaud Viala, évoquant notamment le soutien apporté par la Région vers les autres aéroports d’Occitanie.

«Ça commence à faire beaucoup»

En fin de journée, la cérémonie officielle des 10 ans du musée Soulages terminée, Carole Delga a improvisé une mini conférence de presse sur l’aéroport. Avec un maître mot : être « constructif ». Et défendu un axe commun des collectivités : demander à l’Etat un effort de « solidarité nationale ». Carole Delga arguant du caractère « indispensable » de cet aéroport pour Rodez et l’Aveyron, compte tenu de l’isolement de ce territoire. Refusant de commenter des chiffres, soulignant l’effort « important » du Département, appelant à un effort proportionné des collectivités, elle souhaite désormais faire pression sur l’État. “Parce que ça commence à avoir beaucoup d’importance entre la RN88 où il ne donne pas de réponses, le cas douloureux de Sam à Viviez… Ceci dans un département qui fait beaucoup d’efforts”.

De leur côté, Christian Teyssèdre et le président du département Arnaud Viala n’ont toutefois pas souhaité trop commenter le contenu de cette réunion, la prochaine étant prévue d’ici quinze jours. Sans cacher leur souhait de voir l’État plus participatif…

Rappelons que cette réunion intervient alors que le DSP accordé à Amélia, pour la ligne Rodez – Paris, prolongée en janvier dernier, arrive à son terme en août et qu’un nouveau pour 2024 – 2028 doit être attribué par le syndicat paritaire. Autant dire que la pression monte.

 
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