Développé avec Sipperec, ce nouveau réseau permettra en 2027 de chauffer 15 000 équivalents logements, appartements ou équipements collectifs
Les travaux de forage devraient débuter fin 2025. Il s’agira du 22ème puits de forage soutenu par Sipperec en Ile-de-France – © SIPA
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Trois communes des Hauts-de-Seine, Fontenay-aux-Roses, Sceaux et Bourg-la-Reine, ont décidé de se lancer dans la géothermie avec l’aide du Sipperec (syndicat intercommunal de la périphérie parisienne de l’énergie et des réseaux de communication). ). Pour déployer cette technique qui consiste à utiliser la température du sous-sol terrestre pour produire de la chaleur ou de l’électricité, les quatre acteurs ont décidé le 22 avril de créer une entreprise publique locale chargée de construire et d’exploiter un réseau géothermique. « Le regroupement de trois municipalités permet d’amortir les coûts en les répartissant par le plus grand nombre de consommateurs possible. Il s’agit d’un projet ex nihilo qui prévoit des forages entre 1 600 et 1 800 mètres sous terre, d’une valeur de plusieurs millions d’euros, indique Arnaud Brunel, directeur général du syndicat intercommunal. Utiliser les énergies renouvelables est aussi un enjeu social et environnemental.
Le Dogger, principale nappe géothermique d’Ile-de-France
Ce nouveau réseau, qui puisera dans le Dogger, principale nappe géothermique exploitée en région parisienne, servira au chauffage et à l’eau sanitaire de 15 000 équivalents logements, aussi bien des appartements que des établissements publics comme des collèges ou des piscines. Les travaux de forage devraient débuter fin 2025-début 2026 et les premières livraisons de chaleur devraient débuter en octobre 2027. Le coût total du projet s’élève à 63 millions d’euros, qui sera financé par les communes, Sipperec et par l’aide de L’Ademe et la Métropole du Grand Paris.
Le bassin parisien est l’un des deux plus importants réservoirs de France : 80 % de la géothermie française y est produite.
Il s’agira du 22e forage soutenu par Sipperec en Ile-de-France, démarré avec les villes d’Arcueil et de Gentilly en 2010. Au total, quatre projets sont actuellement en cours. Selon le syndicat intercommunal, le bassin parisien bénéficie de conditions favorables à l’exploitation de la géothermie. C’est l’un des deux plus importants réservoirs de France : 80 % de l’énergie géothermique française y est produite.
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