Les aménagements fluviaux réalisés par la Fédération de Pêche de l’Oise portent leurs fruits avec une présence accrue de truite fario.
Les bonnes choses arrivent à ceux qui attendent. Cela fait cinq ans que la Fédération de pêche de l’Oise, en lien avec l’Association locale pour les loisirs de la pêche et la protection du milieu aquatique (Aappma), œuvre au repeuplement de la Noye en truite fario. Cette espèce sauvage mais fragile se reproduit dans le milieu naturel.
Promouvoir les habitats aquatiques et la truite fario
Ces actions menées au lieu-dit « Parc du Château », s’appuient sur l’aménagement de frayères et le remplissage granulométrique.
Il s’agit de favoriser les habitats aquatiques dont les frayères. Pour ce faire, du gravier, des galets, des pierres et des roches sont déposés dans le cours d’eau. Ces aménagements contribuent au rééquilibrage sédimentaire et à l’amélioration de la qualité des eaux, indispensables à la reproduction.
“Le champ électrique permet aux poissons d’être attirés par la nage forcée mais ils ne souffrent pas du tout. »
Mathias Lambin, technicien rivière, à la fédération de pêche de l’Oise.
Une lamproie, un poisson difficile à attraper. D’autres espèces, dont la truite fario, ont été élevées.
Dans ce secteur fluvial, la pêche est interdite : “C’est une réserve” dit Mathias Lambin. Le technicien de rivière est responsable de la pêche électrique. Il est également responsable des poissons migrateurs au sein de la fédération.
Une marche forcée de poissons
Le 17 mai, avec ses collègues, il a procédé à une pêche électrique sur une bande de rivière de 100 mètres, pour vérifier si les truites fario se développaient bien.
Il y a eu deux visites sous l’oeil bienveillant de Bilal Azouz du syndicat fluvial AMEVA et de Thibaud Dechaumont, président de l’entreprise locale, deux visites.
« On cloisonne la station en amont avec des filets. Le champ électrique permet aux poissons d’être attirés par la nage forcée mais ils ne souffrent pas du tout. » rassure Mathias Lambin.
Sus aux truites
arc-en-ciel et vive la truite fario !
Une fois à la surface à l’aide de grands bacs, les poissons passent à la pesée, à la mesure et au comptage. Un travail minutieux pour les agents de la Fédération. Une fois toutes les mesures prises, chaque espèce rejoint
un bac spécifique. Cet après-midi, nous avons retrouvé des lamproies, des chabots, des truites arc-en-ciel et pas mal de truites farios de différentes tailles, nées cette année, il y a deux ans, voire cinq ans.
La truite arc-en-ciel (un poisson d’élevage) qui se nourrit d’alevins bruns ne doit pas être trouvée dans le lit de la rivière,
d’autant plus que l’APPMA n’a fait aucun réapprovisionnement. Une hypothèse est avancée : ils auraient pu s’échapper de la pisciculture qui se trouve à quelques centaines de mètres.
Développement au Ru de la Soupape
A noter que les pêcheurs locaux avaient demandé et obtenu de la fédération la création d’autres aménagements au Ru de la Soupape.
avec le même objectif. Les premiers résultats sont très encourageants. La pêche électrique y sera pratiquée.
LES MISSIONS DE LA FÉDÉRATION DE PÊCHE
La Fédération de Pêche compte 3 agents de développement. Ils sont chargé de la promotion et du développement des loisirs de pêche. Cette promotion des loisirs de pêche s’effectue à travers plusieurs missions.
Pour la gestion et la protection du milieu aquatique il s’agit de mettre en œuvre « les études nécessaires à la compréhension du territoire et des populations de poissons ainsi que les travaux nécessaires à la restauration des milieux aquatiques. »
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