Valeo ferme deux usines en , 868 emplois supprimés

Valeo ferme deux usines en , 868 emplois supprimés
Valeo ferme deux usines en France, 868 emplois supprimés

L’équipementier automobile Valeo prévoit de supprimer 868 postes sur huit de ses sites français, a annoncé mercredi la direction du groupe sans préciser de délai.

Les salariés de l’équipementier attendent depuis juillet, ils sont désormais installés. Embourbé dans la crise que traverse le secteur, le groupe a annoncé ce mercredi la suppression d’un millier de postes en et en Europe.

« Un geste simple »

Le couperet est tombé en début d’après-midi. Après Michelin, c’est Valeo qui doit se résoudre, pour rester compétitif, à réduire ses effectifs. Premier site à fermer ses portes, le centre R&D de La Verrière, à Saint-Quentin-en-Yvelines. L’usine était devenue “beaucoup trop vétuste” selon l’entreprise qui va proposer à ses 365 salariés un reclassement dans ses deux autres centres de recherche, également situés en région parisienne, à Cergy et Créteil.

« C’est une démarche simple », insiste la direction de l’entreprise. Le choc est plus dur pour les 300 salariés de Suze sur Sarthe, qui produisent notamment des refroidisseurs de batteries. Le site fermera également ses portes. Valeo cherchait un repreneur depuis juillet, sans succès. Des solutions seront proposées aux opérateurs de production sur un site voisin, à Sablé sur Sarthe, assure l’entreprise.

La casse est également très importante à Saint Quentin Fallavier, en Isère. Le site produit des systèmes d’hybridation. Valeo va supprimer 238 emplois, ne laissant plus qu’une centaine d’employés dans l’usine.

694 départs contraints et 174 départs volontaires

Valeo procédera également à des réductions d’effectifs sur 5 autres sites, à Sainte Florine en Haute-Loire, à Laval, à Amiens, à Reims et à Limoges. Au total, sur les 14 000 postes dont dispose l’entreprise en France, 868 seront supprimés selon Valeo, qui dénombre 694 départs contraints et 174 départs volontaires.

Force ouvrière assure de son côté que ce sont plutôt 1000 à 1200 postes qui vont disparaître en France. Le syndicat estime que, même si l’électrification représente un tournant majeur pour l’entreprise, “elle ne doit pas se faire au détriment des salariés”.

Valeo s’assure que tous les collaborateurs concernés se verront proposer une solution au sein du groupe. La direction justifie ce plan social par un « contexte industriel automobile en Europe qui n’est pas porteur ». « Il faut se donner les moyens de rester compétitifs », explique-t-elle.

Face au ralentissement du marché automobile et à une adaptation difficile à la mobilité électrique, Valeo va également supprimer près de 200 postes dans 3 autres pays européens, l’Allemagne, la Pologne et la République tchèque.

Justine Vassogne avec Pierre Berthoux

 
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