“Ce serait comme abandonner les examens de maturité à la fin du lycée et se fier uniquement aux résultats de l’année de travail de maturité.” La conseillère nationale centriste Regina Durrer craint que la réforme ne « réduise la motivation des apprenants, au moins vers la fin de l’apprentissage, lorsque la moyenne générale attendue est déjà fixée ». Et Matthias Aebischer, député socialiste bernois, a déclaré au NZZ au Sonntag: “À mon avis, le fait que l’examen soit annulé fragilise la formation.”
Acquérir des compétences sans examen « instantané »
Pour défendre la réforme, la conseillère nationale des Verts Katharina Prelicz-Huber, qui a participé au groupe de travail en tant que représentante du Syndicat des services publics (SSP), aligne l’argument du travail de longue haleine. « Un examen final n’est qu’un instantané. Cela en dit peu sur les capacités réelles des apprenants », explique-t-elle. Avec un mémoire de fin d’études, les compétences critiques et réflexives des apprenants sont bien mieux valorisées. Toutefois, selon elle, les notes de l’année devraient être valorisées aux deux tiers et le travail à un tiers.
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Au niveau fédéral, le Secrétariat d’État à l’éducation, à la recherche et à l’innovation est responsable du projet. Il a développé la réforme pendant plusieurs années les employeurs, les représentants syndicaux et les écoles professionnelles. «C’est nécessaire», affirme le Secrétariat. « La pratique actuelle est trop axée sur les connaissances spécialisées et n’est plus pertinente. » Selon lui, la réforme vise à acquérir « des compétences clés pour apprendre tout au long de la vie ». La consultation se déroule jusqu’en juillet.
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