le parc solaire du sud de l’Indre devrait voir le jour en 2030

le parc solaire du sud de l’Indre devrait voir le jour en 2030
le parc solaire du sud de l’Indre devrait voir le jour en 2030

Le projet de parc solaire, en cours dans le sud de l’Indre, présente deux caractéristiques : il s’étend sur cinq communes – Le Pêchereau, Chavin, Mosnay, Malicornay et Maillet – et implique treize agriculteurs dans le cadre d’un dispositif agrivoltaïque. Soutenu depuis 2021 par la société Valeco, qui gère une trentaine de centrales électriques à travers la , le dossier repose avant tout sur une démarche collective, impliquant différents partenaires.

Le projet fournit une puissance totale de 140 MWc pour alimenter 35 000 foyers

« Cette opération a pu se développer grâce au bouche à oreille »a souligné mercredi à la mairie de Pêchereau, Kevin Vérot, responsable solaire de l’entreprise en région Centre-Val de Loire, à l’occasion de la signature d’un pacte d’actionnariat avec les communes concernées.

Au cours d’une étude portant sur une superficie de 325 ha, Valeco a mené une consultation approfondie auprès des élus locaux, des propriétaires fonciers et des agriculteurs, en tenant compte des besoins et des recommandations du territoire. Grâce à cette écoute et à l’analyse systématique des zones en jeu, la superficie retenue a été réduite à 214 ha clôturés. Moins d’un tiers (28 %) de cet espace sera équipé de panneaux configurés pour encourager les activités agricoles présentes et futures, sur une période de quarante ans. Le projet fournit une puissance totale de 140 MWc pour alimenter 35 000 foyers.

L’inclinaison des panneaux de 2 m², répartis en grappes, sera comprise entre 3,57 m à 2,30 m, et l’entretien du site sera assuré par des chevaux, des bovins, des ovins et des tontes. « Nous expérimentons ce procédé sur un parc de cinq hectares situé au sud de Poitiers. specified Kévin Vérot. C’est quelque chose de cohérent, nous ne vendrons pas d’électricité à EDF, mais nous bénéficierons de l’autoconsommation collective. »

Le fruit d’études approfondies

Alors que ce projet, d’un coût de 140 millions d’euros, ne verra le jour qu’en 2030, le permis de construire vient d’être déposé, à la grande satisfaction des élus. « Des études prenant en compte l’impact sur la faune, la flore, le paysage, voire les risques d’éblouissement pour les pilotes de l’aérodrome de la Bourdine ont été réalisées, a souligné Jean-Pierre Nandillon, le maire de Pêchereau. Ce projet, intitulé Vallée de la Creuse, permettra de produire de l’énergie verte et contribuera au mix énergétique de notre pays. »

Kévin Vénot, qui opère en terrain connu depuis que la société Valeco a mis en service la centrale photovoltaïque de La Châtre-l’Anglin il y a quelques mois, a qualifié ce dossier d’exemplaire, « avec des partenaires pleinement engagés dans la transition énergétique de leur territoire, ce qui démontre qu’il est possible d’agir collectivement pour augmenter la part des énergies renouvelables dans la production énergétique française tout en favorisant et en maintenant la production agricole déjà en place, grâce à des solutions sur mesure adaptées aux besoins des agriculteurs et des collectivités locales. »

 
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