«Nous n’avons pas encore accepté», témoigne le père de l’adolescente

«Nous n’avons pas encore accepté», témoigne le père de l’adolescente
«Nous n’avons pas encore accepté», témoigne le père de l’adolescente

Une enquête a été ouverte par le parquet de Bourges (Cher) après le décès d’un adolescent de 13 ans, lundi soir. Selon Bleu, qui cite un communiqué de l’hôpital Jacques-Cœur, la famille du jeune Israël a tenté pour la première fois d’appeler le SAMU. Ils ont été invités à contacter SOS Médecins pour une consultation. Peu après, la famille a appelé le SAMU, qui a finalement décidé d’envoyer une équipe du SMUR et des pompiers au domicile familial. Mais il est déjà trop tard : Israël est alors en arrêt cardio-respiratoire.

“Il était toujours aussi faible”

Une autopsie doit être pratiquée pour déterminer les causes exactes du décès. La direction de l’hôpital a exprimé ses condoléances à la famille et s’est dite à la disposition de la justice. Ce jeudi, le père d’Israël, Apollinaire Tambu, a témoigné sur France 3 Centre Val-de-Loire. Il raconte que son fils ne se sentait pas bien depuis une chute lors d’un entraînement de le 22 octobre : « Il dormait seulement. » La famille a emmené l’adolescent aux urgences de Bourges le 24 octobre : « Le médecin a prescrit une radiographie, on lui a mis une attelle au bras, une autre à la jambe. »ainsi que le traitement médicamenteux. Mais « Il était encore si faible qu’il avait du mal à marcher. Nous pensions que c’était à cause des médicaments.

La situation s’est détériorée dans la soirée du 28 octobre, Israël se sentait très mal. “ Je pouvais voir que l’enfant se débattait. J’ai appelé les pompiers, qui m’ont donné le SAMU”, qui leur demande de prendre rendez-vous avec SOS Médecins dans la nuit, explique Apollinaire Tambu à France 3. En attendant le rendez-vous chez lui, Israël perd connaissance. La famille a appelé le SAMU à 22h10 : « Il avait perdu connaissance, il ne bougeait pas. Je leur ai dit qu’il respirait. Je ne pouvais pas dire que mon enfant était mort. » Les secours sont arrivés à 22h30, mais n’ont pas pu réanimer Israël.



«Nous ne nous en sommes pas encore rendu compte»

S’il salue le travail des pompiers et des policiers » qui a fait tout ce qu’il pouvait et (…) nous a soutenus ce soir-là », veut désormais Apollinaire Tambu « comprenez la mort de mon fils, que justice soit rendue. C’est un moment douloureux pour nous. Nous le vivons mais nous ne l’avons pas encore réalisé. Nous n’avons pas encore accepté qu’Israël soit parti « . Une cellule psychologique a été mise en place et le Football Club de Bourges rendra hommage à Israël, qui pratiquait ce sport, et a lancé une cagnotte de solidarité.

Cette affaire n’est pas sans rappeler une autre, survenue le 15 octobre à Montpellier. Une femme de 25 ans est décédée d’une méningite après plusieurs appels au SAMU. Ses parents ont porté plainte, estimant que ses symptômes n’étaient pas pris au sérieux par le règlement du SAMU.

France

 
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