l’essentiel
Alain Démo, co-président de l’Avenir valencien, a accepté une dernière mission en Guyane avant de prendre sa retraite, tout en restant lié à son club favori. Une aventure humaine et professionnelle inoubliable.
Alain Demo, coprésident d’Avenir valencien, vient de vivre une aventure exceptionnelle. A la veille de sa retraite, l’entreprise qui l’emploie lui a confié une dernière mission, du 19 octobre au 8 novembre, loin des habituelles Pyrénées, à plus de 10 000 kilomètres de la France métropolitaine, en Guyane, à la frontière du Brésil. Pour le leader valencien qui se donne sans relâche pour son club, une question se pose : doit-il renoncer à aller aussi loin ?
Arrivé au club en 1986
Quand on connaît l’homme, son professionnalisme et sa générosité, on n’en doutait pas : il allait faire sa valise.
“C’est ma dernière mission, fin de carrière, et après, j’aurai plus de temps pour mes proches, mes activités, mes projets et aussi de m’investir encore plus dans l’Avenir Valencien, mon club d’adoption, qui est devenu mon club préféré. au fil des années. » Arrivé en 1986 comme joueur, il franchit aujourd’hui un cap en devenant manager. Quitter sa famille, ses amis, ses collègues managers et ses joueurs n’a pas été facile.
Avant de partir, il avait promis qu’il resterait en contact au quotidien avec les dirigeants valenciens pour participer à la vie du club, et il a tenu ses promesses.
Il ne manquait que le terrain
« C’était très dur, le jour du départ, de quitter mes proches, mon quotidien et le club que j’aime. J’ai fait marche arrière, je l’avoue. Mais lundi, j’ai démarré le projet, il le fallait, et puis, tout a basculé en l’espace de quarante-huit heures… malgré la distance et la séparation, j’ai pris les choses en main comme un n. 8 qui amène son pack, le ballon bien dans les pieds, à droite, à gauche et dans l’axe. Aujourd’hui, même si le projet n’est pas terminé, j’aurais vécu une belle aventure humaine avec une mission réussie en fin de carrière. »
Dès son arrivée sur le chantier, il a fait la connaissance des deux responsables des sociétés La Famille BTP et Mithieux lors de la première réunion de chantier, et la connexion s’est bien passée. Ils ont bien sûr parlé de mission, mais ils ont rapidement bifurqué vers d’autres sujets, notamment le rugby.
Une enveloppe de 5 000 euros
« Ils ont vu que j’avais un ballon de rugby avec moi, il ne m’avait pas quitté depuis mon départ dans l’avion et aujourd’hui, il est là… il aura rempli toute ma mission. C’est parti de là… Nous avons parlé rugby et, bien sûr, je suis venu parler de notre club cher à notre cœur. Au final, nous avons conclu deux partenariats pour la saison 2024-25, c’est un peu de fierté de rapporter une enveloppe de 5 000 euros dans mes bagages. Quand les relations sont à ce niveau entre un club et un partenaire, on peut dire que c’est une réussite : les relations sont importantes. »
Durant toutes ces semaines, le dirigeant valencien n’a pas coupé avec le club, restant en contact pratiquement chaque semaine avec le staff, le bureau, les coprésidents, pas toujours d’accord mais ils ont échangé, et même avec les joueurs avec peu de mots. avant et après les matchs.
Dans quelques jours, il retrouvera avec bonheur ses proches et son club, l’Avenir Valencian. Il ne sera pas là demain pour l’arrivée de Lannemezan, mais il le sera la semaine suivante, à Saint-Jean-de-Luz. Il a hâte de retrouver l’équipe et son staff, ainsi que le parfum et l’ambiance des matchs du dimanche. Ses proches et son club, dans sa ville bien-aimée de Valence, l’attendent avec impatience.