Au lendemain de la fusillade de Poitiers, le ministre de l’Intérieur a réclamé des moyens juridiques adaptés pour lutter contre « l’hyperviolence » qui explose sur le territoire.
Partout en France, l’État doit montrer qu’il est chez lui. C’est le message que veut faire passer Bruno Retailleau alors que son ministère de l’Intérieur est sous la pression de « l’hyperviolence » des trafiquants de drogue qui sévissent dans plusieurs villes du pays. Poitiers, comme la région Valence, viennent de subir des règlements de comptes sanglants et le ministre s’est rendu vendredi à Rennes pour marquer le retour à l’ordre alors que « présence immédiate » de l’État, partout où explosent ces violences. ” Il s’agit vraiment de mettre le paquet dans les quartiers à court terme. Mais à plus long terme, le ministre de l’Intérieur est convaincu que l’état actuel du droit ne permet pas de lutter adéquatement contre ces phénomènes d’une ampleur nouvelle car ils sont désormais tentaculaires. », explique-t-on à Beauvau.
Vendredi matin, quelques heures avant de se rendre en Bretagne où il avait prévu d’annoncer plusieurs mesures de sécurité, le ministre avait…
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