Un projet de porcherie industrielle d’une capacité de 1 000 porcs sème la zizanie à Vicq-sur-Breuilh

Un projet de porcherie industrielle d’une capacité de 1 000 porcs sème la zizanie à Vicq-sur-Breuilh
Un projet de porcherie industrielle d’une capacité de 1 000 porcs sème la zizanie à Vicq-sur-Breuilh

La création d’une porcherie industrielle, contenant un millier de porcs sur 1 000 m², suscite l’inquiétude à Vicq-sur-Breuilh. Les habitants dénoncent les nuisances, la maltraitance animale et la pollution. Ils réclament une enquête publique.

Un malaise règne actuellement à Vicq-sur-Breuilh (1 400 habitants), et particulièrement dans les hameaux de La Trémie et Brégéras, village où se situe le projet d’implantation d’une porcherie industrielle, porté par le Gaec Berland, des agriculteurs. de la commune.

30 000 signatures sur la pétition

La contestation prend de l’ampleur chez les riverains et les riverains, qui voient d’un mauvais oeil l’installation de cette ferme industrielle d’un millier de porcs, entassés sur 1.000 m², sans jamais voir l’extérieur.

Une pétition en ligne a déjà récolté plus de 30 000 signatures, mobilisant les opposants dans toute la .

Cela va détruire les sols, comme on le voit en Bretagne.

« C’est une usine juste à notre porte. Cela va détruire les sols, comme on le voit en Bretagne. Cette région est saturée et les projets bougent ici. Nous craignons une pollution des sols et des eaux, notamment pour les cours d’eau environnants », dénonce Patrick, habitant de Brégéras.

« Le bien-être animal va être remis en cause, c’est absurde de se lancer dans un tel projet. Nous en avons discuté avec l’agriculteur, il dit qu’il respectera les normes, mais nous n’y croyons pas. En plus, cette production consomme des milliers de mètres cubes d’eau, et on nous demande, nous, habitants, des restrictions d’eau, c’est fou » appuie Éric.

Le collectif dénonce une agriculture industrielle polluante, ses nuisances pour une cinquantaine de riverains, et la maltraitance animale sur les porcs.

« Entre nuisances, pollution et maltraitance animale, quelle image cela va-t-il donner de notre commune ? », s’inquiète Laurent.

Le groupe des opposants souhaite l’ouverture d’une enquête publique, procédure qui n’est pas obligatoire pour un élevage de moins de 2 000 porcs.

Les habitants veulent travailler ensemble pour faire appel et ralentir ce projet.

Début des travaux dans quelques mois

Même si ce sera elle qui sera chargée d’accorder le permis de construire, la mairie de Vicq-sur-Breuilh et sa maire Christine de Neville n’ont pas pris position.

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Le début des travaux est prévu pour juillet prochain. Un projet d’un million d’euros.

Il y a des règles à suivre et nous suivrons la procédure.

Une réunion est organisée lundi 4 novembre à 19 heures à Vicq-sur-Breuilh entre la mairie, le Gaec Berland, et des représentants des riverains.

« Notre priorité est de répondre aux préoccupations des riverains. Le dossier n’a pas encore été déposé en préfecture. Des techniciens vous expliqueront ce projet. Il y a des règles à respecter et nous suivrons la procédure», précise le Gaec.

Franck Jacquet

 
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