La Suisse battue 2-0 par la République tchèque en finale

La Suisse battue 2-0 par la République tchèque en finale
La Suisse battue 2-0 par la République tchèque en finale

Toujours pas de titre mondial pour la Suisse ! A Prague, dimanche soir, les joueurs de Patrick Fischer se sont inclinés 2-0 en finale du Championnat du monde face à la République tchèque.

On ne sait pas si l’équipe nationale est maudite, il n’en reste pas moins que ce n’est pas le 26 mai 2024 qu’elle a réussi à écrire l’histoire en réalisant le plus grand exploit du sport collectif suisse. Après Stockholm en 2013 et Copenhague en 2018, la sélection croix blanche a encore une fois échoué lors de l’ultime rencontre de la compétition.

La délivrance du peuple tchèque est venue de la canne de David Pastrnak. Muet jusqu’à présent, la star des Bruins de Boston (61 buts la saison dernière dans la LNH) a ouvert le score à la 50e d’un tir absolument parfait. Dommage que l’engagement dans la zone de défense suisse ait été la conséquence d’un mauvais dégagement de Christoph Bertschy, excellent tout au long du tournoi.

Menés, les Suisses pressaient, poussaient, tiraient. Seul Lukas Dostal était impeccable. Et à la 60e minute, dans la cage vide, c’est David Kampf qui a su valider la réussite des locaux. Cruel pour la sélection suisse.

Les Tchèques remportent ainsi leur septième couronne mondiale, la première depuis 2010 en Allemagne, et la première à domicile depuis 1985, à l’époque où le Championnat du monde se jouait encore sous forme de matches de poules et où le pays s’appelait encore la Tchécoslovaquie.

Septième titre tchèque

Les deux premières périodes ont été assez serrées avec deux équipes jaugeant l’adversaire. Leonardo Genoni avait encore quelques arrêts à réaliser, notamment à la 10e, mais la meilleure action fut un tir sur le poteau de Christoph Bertschy à la 17e.

Le tiers médian commençait directement avec le premier penalty suisse pour une obstruction de Bertschy. Le box-play, privé d’un de ses éléments clés, a résisté au choc et les Suisses ont même pu passer plus d’une minute en avantage numérique pour un blocage tchèque. Il y a eu encore deux situations spéciales avec un avantage numérique de chaque côté, mais les gardiens et les blocs défensifs ont été à la hauteur. Et tout s’est joué en troisième période.

Fischer a su convaincre

Cette nouvelle défaite lors de la phase finale de la compétition ne doit pas entacher le mérite de Patrick Fischer. Rassembleur, le Zougois a su convaincre depuis plusieurs années les joueurs de NHL de prolonger leur longue saison pour la terminer sous les drapeaux.

Roman Josi a clairement déclaré qu’il était venu jouer sous Fischer. Tout juste père de famille et fort du soutien de son épouse, Kevin Fiala rejoint l’équipe avec un plaisir et une envie constants.

Critiqué après une saison de matchs amicaux difficiles (11 défaites consécutives), Fischer – prolongé jusqu’au Mondial 2026 – a su constituer une équipe de premier ordre. Cette troupe unie n’a raté que la dernière marche. C’est évidemment frustrant, mais toujours encourageant pour la suite.


ats

 
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