«J’arrache mes vignes touchées par la sécheresse»

«J’arrache mes vignes touchées par la sécheresse»
«J’arrache mes vignes touchées par la sécheresse»

Alors que L’Indépendant consacre un reportage sur les futures campagnes d’arrachage de la vigne dans l’Aude, un vigneron témoigne des raisons qui l’ont poussé à envisager ce système qui reste néanmoins déchirant.

A Portel-des-Corbières, sur ses 19 hectares, Christophe envisage de demander la prime à l’arrachage pour 4 hectares de vignes, touchées par la mortalité suite à deux années sans pluie. “Ils n’ont pas résisté à la sécheresse, c’étaient des vignes plantées en Carignan et Grenache il y a 20 ans”. Pour le vigneron, c’est un crève-cœur.

Ne pouvant vivre décemment des revenus de la viticulture, il fait partie de ces vignerons contraints d’avoir une activité professionnelle complémentaire. “Cet arrachage va me permettre de rééquilibrer la taille de mon exploitation, je vais me recentrer sur la partie qui me reste en espérant que la pluie soit au rendez-vous !”

Christophe se frotte la main du printemps pluvieux : « Après un an et demi sans pluie, nous avons eu 100 mm en mars et 172 mm en avril. Pour le mois de mai, je n’ai pas les chiffres, mais c’est prometteur. Parce que la végétation mourait, y compris dans la garrigue, on a vu le romarin périr et en général, toutes les plantes reverdissent !

Un message optimiste sur la météo de ce vigneron qui, financièrement, n’est pas sûr de toucher l’enveloppe allouée à l’arrachage : « Je vais m’inscrire, mais je ne suis pas sûr d’y arriver. Même si le montant est faible par rapport au coût de la récolte. Si le montant avait été plus élevé, il y aurait eu plus de monde, c’est sûr !

#Français

 
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