Quel est ce bateau, amarré à Cherbourg et dédié à la recherche ? – .

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Quel est ce bateau, amarré à Cherbourg et dédié à la recherche ? – .

Par

Géraldine Lebourgeois

Publié le

23 mai 2024 à 12h20

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Pendant plusieurs semaines et jusqu’au 26 mai 2024le navire Drassm (Département de recherches archéologiques sous-marines et sous-marines), leAndré Malrauxest amarré dans le bassin commercial de Cherbourg (Manche).

Depuis le lancement des projets de parcs éoliens offshore Manche, les projets Centre-Canal 1 et 2, leur impact sur l’environnement a été suivi de près. Y compris les vestiges laissés par l’Histoire. Cette région est bien connue plongeurs Et archéologues pour ses milliers deépaves. Le Drassm intervient ainsi sur place pour réaliser les études nécessaires.

« La Baie de Seine est une région avec forte présence patrimoniale, que l’UNESCO surveille de très près, rappelle Nicolas Bigourdan, ingénieur et archéologue maritime, coordonnateur de l’archéologie préventive pour le Drassm. Il existe une carte précise des épaves du Débarquement. Mais tout n’est pas encore identifié. Nous ne sommes pas à l’abri de trouver quelque chose… »

Des millions de mètres carrés étudiés

C’est dans cet objectif et dans une démarche d’archéologie préventive que le navire André-Malraux se trouve à Cherbourg.

Amarré au quai Alexandre-III jusqu’au 26 mai, il était en opération depuis fin avril afin de compléter les analyses réalisées sur les zones où se trouvent les câbles de liaison électrique entre les parcs éoliens et les carrefours de débarcadère, à Saint-Marcouf. pour Centre-Manche 1 et Ouistreham (Calvados) pour Centre-Manche 2. Soit « 12 millions de mètres carrés pour l’un et 29 millions de mètres carrés pour l’autre ».

Une première phase d’identification terminée

Une première phase d’identification, « acquisitions géophysiques », décrit l’archéologue du Drassm, a été réalisée au second semestre 2023 par l’aménageur, RTE en l’occurrence, à l’aide d’un sonar, d’un radar et d’un magnétomètre (pour détecter les objets ferreux enfouis).

«Nous avons effectué l’analyse, achevée à la fin de l’hiver, pour identifier les cibles et les anomalies qui nécessitent d’être évaluées, pour caractériser leur potentiel archéologique. En cas de découverte ou de confirmation de leur valeur archéologique, il est nécessaire de les évaluer par plongée humaine ou robotisée. »

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Près de 80 points à approfondir

« Les analyses ont permis d’identifier plusieurs milliers d’anomalies, dont un peu moins de 40 pour chaque tracé sont évidentes ou nécessitent la levée de doute. »

C’est dans ces lieux que s’effectuaient les plongées depuis l’André-Malraux (ainsi nommé en hommage à l’écrivain et ministre de la Culture qui créa le Drassm il y a 58 ans), à l’aide d’un robot sous-marin télécommandé, un ROV de la société marseillaise Copetech. , spécialisé dans de telles missions de recherche sous-marine.

A bord, l’équipage mais aussi un roboticien et un archéologue sont allés voir de plus près, grâce aux retours de caméra fournis par le robot qui est descendu à moins de 50 mètres de profondeur.

Adapter les itinéraires si nécessaire

De quoi « lever le doute et établir une zone d’évitement si nécessaire, afin que les travaux d’installation des éoliennes n’impactent pas ce patrimoine ».

Le Drassm ne communique pas pour l’instant la valeur des éléments retrouvés. Cela dit, il faudrait un élément particulièrement exceptionnel pour envisager ultérieurement, à plus long terme, des fouilles archéologiques. La priorité pour le moment étant d’adapter les itinéraires aux enjeux.

Un rapport sera remis à RTE, dont une version pourra être consultée sur demande, fin 2024 ou début 2025.

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