Engagés pour l’environnement, la Communauté de Communes des Portes d’Ariège-Pyrénées et l’ANA-CEN ont présenté l’Atlas de la Biodiversité – .

Engagés pour l’environnement, la Communauté de Communes des Portes d’Ariège-Pyrénées et l’ANA-CEN ont présenté l’Atlas de la Biodiversité – .
Engagés pour l’environnement, la Communauté de Communes des Portes d’Ariège-Pyrénées et l’ANA-CEN ont présenté l’Atlas de la Biodiversité – .

l’essentiel
Le 16 mai, la Communauté de Communes des Portes d’Ariège-Pyrénées et l’ANA-CEN ont présenté aux élus le rapport de synthèse de l’Atlas de la Biodiversité. L’objectif est de faire le point et d’améliorer la connaissance de la biodiversité présente dans les plaines et coteaux agricoles du territoire, afin de pouvoir la préserver.

Depuis plusieurs années, la Communauté de Communes des Portes d’Ariège-Pyrénées s’implique dans la problématique de la biodiversité, comme en témoigne le renouvellement de son label Territoire Engagé pour la Nature l’année dernière. Soutenu par l’ANA-Conservatoire d’Espaces Naturels d’Ariège, le CCPAP a élaboré un Atlas de la biodiversité, dont le rapport a été récemment présenté aux élus de l’intercommunalité, au Lycée agricole de Pamiers.

Association de protection de l’environnement d’intérêt général, l’ANA-CEN se consacre à l’étude de la biodiversité, des milieux naturels, de la faune et de la flore et des relations entre l’homme et la nature. Sa vocation se décline en quatre axes clés : les connaissances dans le domaine des sciences naturelles, la transmission et la valorisation de ces connaissances, la préservation des milieux et des espèces en tenant compte des enjeux liés aux activités humaines, et enfin l’accompagnement des acteurs locaux dans prendre en compte et promouvoir la biodiversité locale.

De mai 2022 à juin 2023, des inventaires de terrain ont permis de découvrir la richesse biologique existante sur le CCPAP. Tout au long de l’élaboration de cet Atlas, des inventaires naturalistes ont ciblé les insectes pollinisateurs, les plantes mellifères et mellifères, les habitats naturels ainsi que les chauves-souris. Ces inventaires ont été réalisés auprès des agriculteurs des communes de Pamiers, Le Carlaret, Mazères, Saverdun, Brie et Unzent. Plusieurs événements grand public ont également été proposés durant la période.

Prendre les mesures appropriées

Plus qu’un simple inventaire naturaliste, un ABC est donc un outil d’information et d’aide à la décision pour les collectivités, qui facilite l’intégration des enjeux de biodiversité dans leurs démarches de planification et de gestion. Grâce à ces recherches, il a été possible d’établir la présence de 268 espèces différentes de pollinisateurs sur le territoire, dont pas moins de 184 espèces d’abeilles sauvages. L’Ariège compte 20 % des espèces d’abeilles de France, dont 4 qualifiées de très rares par l’association.

Les insectes ne sont pas les seuls éléments de biodiversité à préserver, puisqu’ils sont étroitement liés à la flore. Les recherches se sont également portées sur les plantes messicoles, c’est-à-dire des plantes annuelles à germination préférentielle en automne ou en hiver et vivant dans les champs de céréales d’hiver. Sur les différents sites étudiés, 18 espèces ont pu être identifiées, soit 4,5 espèces en moyenne par parcelle. A noter que 6 espèces rares ont également été observées.

Quant aux chauves-souris, 21 espèces ont été recensées, soit 58 % des espèces en France, dont deux menacées d’extinction. Leur présence au nord du territoire diminue, notamment en raison de la pollution lumineuse.

Et après ?

A travers ces différentes données, l’étude a permis de faire le point sur la biodiversité locale. Ils permettent ainsi aux acteurs locaux de prendre les mesures adaptées en fonction de la situation et d’œuvrer au retour et à la protection des pollinisateurs.

Parmi ces mesures, on peut trouver le fait de « proscrire l’usage de substances insecticides et d’entretenir et restaurer les milieux naturels et les infrastructures agroécologiques » jouant le rôle de refuges pour les insectes ainsi que pour les chauves-souris.

De la même manière que pour les insectes, l’absence de désherbage chimique favorise la présence de plantes messicoles. De plus, il est important de conserver des espaces naturels propices au développement de diverses espèces.

Comme l’indique le président du CCPAP, Alain Rochet, « des formations ont été mises en place pour les agents municipaux afin de savoir favoriser la biodiversité et aborder les choses autrement ».

La matinée s’est terminée par une visite de la ferme du lycée agricole de Pamiers par tous les élus présents ainsi que Laurent Borreill, directeur de l’établissement et Christophe Corbet, directeur des opérations.

 
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