Découvrez les trois nominés dans la catégorie « Ils sont fabriqués dans la Nièvre » aux Trophées Entreprises

Découvrez les trois nominés dans la catégorie « Ils sont fabriqués dans la Nièvre » aux Trophées Entreprises
Découvrez les trois nominés dans la catégorie « Ils sont fabriqués dans la Nièvre » aux Trophées Entreprises

Les Trophées des Entreprises de la Nièvre, qui auront lieu le 4 juin, organisés conjointement par Le Journal du Centre et la Chambre de Commerce et d’Industrie, valorisent les acteurs de l’économie nivernaise. Deux fois par semaine, nous vous présentons les trois entreprises nominées dans chacune des cinq catégories. Aujourd’hui, ceux qui sont « made in Nièvre ».

Les porte-bonheurs uniques du Carré de Trèfles à Châteauneuf-Val-de-Bargis

Patrick Guillouard, 77 ans aujourd’hui, avait son agence de publicité. Mais le métier change, devient moins artistique. Il ne le reconnaît plus et s’arrête. Il part quelques jours chez sa mère en Normandie. Alors qu’il était allongé sur l’herbe, il a eu l’idée de vendre le trèfle à quatre feuilles en divers objets, dont des bijoux. Il rencontre un chercheur de l’INRA à Dijon. L’organisation accepte son projet. Un carré de trèfles est créé.

Trèfles piégés dans des résines

Une entreprise artisanale qui est la seule à disposer d’une licence internationale exclusive pour utiliser les graines de ces trèfles qui sont propriété de l’INRA. Et il n’est pas question de manipulation génétique. Ce sont des espèces qui produisent plus de trèfles à quatre feuilles que d’autres, de tailles et de couleurs différentes.

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Mais dans la serre, beaucoup poussent avec trois, quatre, cinq et même six feuilles. Il s’agit bien sûr de celles à quatre feuilles, pleines de symboles dans l’imaginaire collectif, qui sont cueillies, une à une, à la main. Après séchage et traitement pour préserver leurs couleurs et textures, ils sont emprisonnés dans une sorte de résine pour fabriquer des bijoux, pins et autres marque-pages, ces derniers étant fabriqués par les salariés de l’Esat de Nevers. Objets uniques, vendus du Japon aux Etats-Unis en passant par la Grèce.

Bientôt un atelier-boutique

Géraldine, 52 ans, fille de Patrick Guillouard, a repris le 28 juillet l’entreprise dont elle était salariée depuis 2009. Elle perpétue l’esprit avec deux salariés et y apporte sa touche. D’ici la fin de l’année, elle ouvrira un atelier-boutique attenant à sa maison de Prémery pour fabriquer ses bijoux. Il y aura également une mini-serre dans laquelle pousseront de petits trèfles qui seront cueillis quotidiennement. Il ouvrira ses portes quelques jours par an, notamment pour les écoles, car l’idée est aussi d’en faire un lieu pédagogique et pédagogique.

Charcuteries fabriquées dans le Morvan par Fernand Dussert à Arleuf

L’entreprise familiale a été créée en 1903 à Arleuf. Il a été racheté dans les années 2000 par une autre famille de charcutiers, Sabatier, à Dijon, qui existe depuis 150 ans. Neuf salariés travaillent à Arleuf. Leur spécialité ?? Charcuterie séchée : jambon du Morvan (60% du CA), toute une gamme de saucissons, de 200 g à 1,5 kg (30% du CA), et un pavé, mélange de jambon et de saucisson : jamb’son (10% du CA ). 20 000 unités de jambons et autant de saucisses sont produites chaque année.

Ces produits sont vendus dans toute la Bourgogne aux grandes surfaces comme Bi1, Leclerc, Intermarché, Système U, Carrefour, et à quelques grossistes qui livrent les restaurateurs.

Partez à la conquête des restaurateurs en 2024

L’objectif d’Arnaud Sabatier, le gérant, est désormais de conquérir directement les restaurateurs de la Nièvre. Pour cela, il s’appuie sur ses éleveurs locaux, une dizaine, qui élèvent du porc fermier du Morvan, et trois qui produisent du porc mangalitza, « une race rustique, haut de gamme, qui est l’équivalent de l’angus pour le bœuf ».

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Outre la charcuterie, cette viande sera également proposée fraîche pour séduire les restaurateurs et leurs clients, amateurs de produits locaux. Au niveau régional, Arnaud Sabatier ambitionne de devenir un acteur important du saucisson sec en Bourgogne Franche-Comté. Pour ce faire, elle proposera un nouveau visuel afin d’être plus impactante en magasin. Il espère doubler son chiffre d’affaires, qui s’élève actuellement à deux millions d’euros, dans les trois à quatre prochaines années. «Nous aimerions également recruter un ou deux bouchers supplémentaires à Arleuf.»

Pour les particuliers, l’entreprise proposera des cartons de 5, 10 ou 20 kg, à récupérer sur place ou à commander sur le site en ligne, et livrés par un prestataire.

Un savoir-faire d’excellence à l’usine de fèves Colas à Clamecy

Si l’usine est désormais située à Coulanges-sur-Yonne, Fèves Colas, dirigée par Élodie Colas et son frère Alexandre, revendique une identité profondément nivernaise.

Nous sommes la troisième génération à la tête de l’entreprise et nous vivons cela comme un privilège. La maison a été fondée en 1937 par notre grand-père, Roger Colas, passionné de faïence et d’artisanat.

« À la fin des années 1970, avec le déclin des faïenceries en France, notre père, Jean-François Colas, a eu l’idée géniale de fabriquer des fèves en céramique de collection. Aujourd’hui, l’entreprise est devenue la référence nationale en niveau de son savoir-faire d’artisan faïencier de la galette des Rois en France », rappelle Élodie Colas.

1,4 millions de haricots par an

Labellisée « Entreprise du patrimoine vivant » depuis 2022, Fèves Colas emploie une vingtaine de salariés répartis en quatre équipes (commercial et commercial ? ; gestion et administration ? ; communication et marketing ? ; production). « Chacun joue un rôle essentiel dans notre réussite, dans ce processus long et minutieux qui mène à la création d’une fève, de sa conception à sa vente, en passant par sa fabrication, qui reste majoritairement manuelle, pour garantir l’unicité de chaque pièce.

L’entreprise nivernaise produit 1,4 million de fèves par an, avec « un niveau de qualité exceptionnel ».

« Nous travaillons avec des artisans qui se différencient par la qualité de leur travail, ils veulent des grains avec la même excellence. »

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Outre la France, Fèves Colas intervient également à l’international, en Europe, Amérique du Nord, Asie et Australie. « Nous fournissons également des chefs étoilés, grâce à la réputation de l’usine. La stabilité est notre force, mais nous cherchons toujours à faire évoluer nos pratiques, notamment pour les rendre encore plus durables.

Par Denis Chaumereuil, Marlène Martin et Guillaume Clerc

 
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