Jeudi dernier, plusieurs milliers de pompiers ont organisé une manifestation à Paris, pour réclamer des modifications de leurs droits et notamment de meilleures primes en vue des Jeux olympiques de 2024. Si la tension était montée avec les forces de l’ordre lorsque pétards et fumigènes avaient été lancés, sur le trajet du cortège, entre la place de la République et Bastille, elle n’était pas retombée lorsque la centaine de pompiers des Bouches-du-Rhône et du Vaucluse qui avaient ont fait le déplacement jusqu’à la capitale, ont souhaité regagner leur domicile en empruntant le TGV de 18h10 assurant la liaison Paris-Marseille.
Privés de titres de transport, une trentaine d’entre eux ont néanmoins réussi à forcer le portique de sécurité, avant de monter dans le wagon-bar. C’est un contrôleur SNCF bien connu des Marseillais pour son implication citoyenne dans les quartiers, Akim Mimoun, qui a dû les informer que la réservation était obligatoire et l’embarquement impossible, puisque le train dans lequel se trouvaient déjà un millier de passagers, était complet.
L’intervention de la police ferroviaire de la SNCF a finalement convaincu les pompiers de couper leur mégaphone et de descendre du train, mais ils ont ensuite applaudi Akim Mimoun « avec mépris », avant qu’un des pompiers ne l’abreuve. des insultes fleuries, voire racistes. Choqué, le contrôleur a indiqué ce samedi soir à La Provence son intention de porter plainte.
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