le maire ouvre une piscine aux femmes en burkini

le maire ouvre une piscine aux femmes en burkini
le maire ouvre une piscine aux femmes en burkini

La polémique prend de l’ampleur au Bourget (Seine-Saint-Denis) suite à l’ouverture controversée de la piscine municipale, fermée pour raisons sanitaires, à une association de femmes, dont certaines portent le burkini. Le maire, Jean-Baptiste Borsali, maintient que cette baignade était légale dans le cadre d’Octobre rose, mais l’opposition et les habitants protestent contre cette décision, invoquant des manquements aux règles de sécurité et de laïcité.

Dimanche 6 octobre, la piscine municipale du Bourget, officiellement fermée au public en raison d’un taux de chlore trop élevé, accueillait encore un groupe de femmes, membres de l’association Femmes Relais du Bourget, pour un créneau réservé. Cette niche autorisait le port du burkini, selon des échanges écrits internes à l’association qui Le Parisien a pu consulter. Cette décision a suscité une vive polémique, d’autant plus que l’événement s’est déroulé sans la présence d’un sauveteur municipal.

La suite après cette annonce

Selon certains acteurs du dossier, les tests effectués dans la matinée ont confirmé que l’eau était impropre à la baignade et il semblait peu probable que la piscine puisse rouvrir dans l’après-midi. Une mère, venue avec son enfant plus tôt dans la matinée, a exprimé son étonnement en apprenant que des femmes avaient pu accéder à la piscine quelques heures plus tard, pointant le manque de respect de la laïcité dans un lieu public. ” La loi sur la laïcité n’est pas respectée ! » she complains to Le Parisien.

La suite après cette annonce

L’absence de sauveteur et le créneau réservé uniquement aux femmes posaient également des questions sur la sécurité des baigneurs. Vincent Capo-Canellas, sénateur (UDI) et ancien maire du Bourget, a critiqué la gestion de cet événement : « Comment a-t-on pu autoriser cette baignade clandestine alors que la piscine était fermée à tous ? », rappelant l’obligation d’avoir un sauveteur si la piscine est ouverte, même pour un événement privé.

L’opposition dénonce un manque de transparence

Jean-Baptiste Borsali, le maire, assure que cette séance de baignade s’est déroulée dans le cadre des règles, affirmant que le taux de chlore était revenu à un niveau acceptable. Il précise également que l’association avait sollicité ce créneau dans le cadre d’Octobre Rose, une campagne de sensibilisation contre le cancer du sein. Il a cependant refusé de fournir des documents prouvant que les analyses d’eau étaient bonnes.

La suite après cette annonce

La suite après cette annonce

Concernant la présence de femmes en burkini, le maire affirme ne pas avoir été informé de cette situation. De son côté, Karima Miloudi, responsable de l’association et adjointe au maire, a déclaré que la baignade s’est déroulée dans le respect des règles, expliquant que le port du burkini était autorisé dans ce créneau, réservé spécifiquement aux femmes concernées. par le cancer du sein, nécessitant des maillots de bain adaptés aux prothèses.

La gestion de cet événement a suscité de nombreuses critiques dans les rangs de l’opposition municipale, notamment concernant la transparence de la mairie. Certains élus locaux, comme l’ancienne première adjointe Sandy Desrumaux, jugent la situation « très grave », rappelant les risques pour la santé et la sécurité liés à l’ouverture d’une piscine sans surveillance adéquate.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Deux personnes interpellées après une attaque au couteau à Périers
NEXT L’avenir des forêts est devenu un enjeu électoral en Colombie-Britannique