Dans un communiqué transmis aux médias ce vendredi 11 octobre, le syndicat des Jeunes Agriculteurs du Haut-Rhin (JA68) se déclare opposé au projet de taxe poids lourds voulu par le président du CEA, Frédéric Bierry.
Les Jeunes Agriculteurs craignent que l’instauration de cette taxe, appelée R-Pass, n’entraîne une augmentation des coûts de transport, « ce qui se traduira inévitablement par une augmentation des prix des produits locaux ou internationaux pour les consommateurs. »
« Ces nouvelles taxes risquent de réduire encore davantage la rentabilité de leurs exploitations. »
Ils craignent également que ces nouvelles taxes nuisent à la rentabilité des exploitations : « Cette situation est d’autant plus préoccupante que, par effet domino, les agriculteurs et les entreprises locales ne recevront aucune compensation pour cette augmentation des coûts liés au transport de leurs matières premières. matériaux ou produits résultant de leur production.
Au contraire, ces nouvelles taxes risquent de réduire encore davantage la rentabilité de leurs exploitations. Les agriculteurs, déjà confrontés à de multiples défis, se retrouvent ainsi dans une situation où ils subissent une augmentation des coûts, sans possibilité de les répercuter sur leurs prix de vente. »
« Spoliation déguisée »
Le Syndicat des Jeunes Agriculteurs du Haut-Rhin souhaite alerter les consommateurs de cette « spoliation déguisée ».
« Le R-Pass aura un impact sur l’économie locale. Nos entreprises locales, déjà en difficulté, souffriront encore davantage. Cette écotaxe risque de réduire leur compétitivité, menaçant l’emploi et l’économie de notre région.
Pour un avenir durable et juste : nous devons protéger notre planète, mais pas au détriment de nos emplois et de notre santé ! Les Jeunes Agriculteurs du Haut-Rhin ne sont pas opposés à une réduction du transit sur les tronçons alsaciens, bien au contraire. Cependant, le R-Pass ne fera aucune différence. »
Enfin, Jeunes agriculteurs appellent les consommateurs à se sensibiliser, « car la lutte pour une agriculture localement durable et économiquement viable est l’affaire de tous. »
