Dans le Finistère, une jeune femme poursuivie pour vol d’environ 48 000 € de billets à gratter

Dans le Finistère, une jeune femme poursuivie pour vol d’environ 48 000 € de billets à gratter
Dans le Finistère, une jeune femme poursuivie pour vol d’environ 48 000 € de billets à gratter

L’affaire a débuté le 9 décembre 2022. Alerté, par son comptable, d’un important déficit de trésorerie sur l’année, résultant de la disparition des jeux de grattage, le gérant d’un bar tabac du Centre-Finistère s’est présenté à la gendarmerie en ordre de déposer une plainte. Montant des dégâts ? Environ 48 000 euros, selon ses estimations. Aux militaires, la victime a rapidement fait part d’avoir des soupçons concernant son employé.

« J’ai peut-être oublié de payer »

Ce lundi 6 mai, ce Finistérien de 24 ans a comparu devant le tribunal judiciaire de Quimper pour abus de confiance. Pour le prévenu, il s’agissait plutôt d’erreurs de caisse, d’omissions ou de fausses manipulations. « J’avoue que j’ai joué régulièrement. J’ai peut-être oublié de payer de temps en temps mais rarement”, a-t-elle souligné à la barre.

Lors de leur enquête, les gendarmes ont constaté que la salariée avait effectué plusieurs dépôts d’espèces sur son compte dans une agence bancaire située à proximité du bar. Sans oublier les 25 virements de la Française des jeux (FDJ) ainsi que les paiements PayPal qui avaient été enregistrés sur son compte, entre juin et décembre 2022. « Je gagnais régulièrement et je déposais de l’argent sur mon compte. J’y ai aussi laissé mes cadeaux et les sommes données pour mon anniversaire”, a déclaré la Finistérienne, niant une totale addiction aux jeux.

Six mois de prison requis

« Madame nous a dit qu’elle faisait des dépôts pour ses cadeaux de fin d’année ou d’anniversaire. Or, les dépôts ne sont effectués ni en janvier ni en juillet, mois de sa naissance», a relevé Me Dominique Le Guillou-Rodrigues, l’avocat de la partie civile. A l’audience, le procureur de la République a requis, à l’encontre du prévenu, six mois de prison assortis d’un sursis probatoire de deux ans.

« Le propriétaire du bar jouait aussi. Ma cliente a dit avoir trouvé des tickets grattés à côté de la caisse. Oui, mon client jouait beaucoup, jusqu’à 500 euros par mois. Mais on ne peut pas parler de dépendance. Il y avait aussi sûrement une situation conflictuelle entre un employeur et un salarié qui aurait dû être résolue aux prud’hommes», s’est défendu, de son côté, l’avocat de la défense, Me Franck Carpentier, plaidant pour la relaxe de son client. L’affaire était réservée jusqu’au 3 juin.

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