Le romancier Jean-Louis Blanchard remporte le prix Saint-Pacôme

Le romancier Jean-Louis Blanchard remporte le prix Saint-Pacôme
Le romancier Jean-Louis Blanchard remporte le prix Saint-Pacôme

La distinction, accompagnée d’une bourse de 3 000 $, lui a été remise dimanche lors d’un gala tenu à Saint-Pacôme, à Kamouraska. La soirée était animée par la journaliste juridique Isabelle Richer.

Les autres finalistes étaient Guillaume Morrissette pour son roman Le poids des années, published by Saint-Jean Éditeur, and Jacques Savoie for his book La honte de Frank White, publié par Libre Expression. Guillaume Morrissette avait déjà été finaliste en 2018 pour son roman Deux coups de pied de trop, tandis que Jacques Savoie a été lauréat en 2010 pour le thriller Cinq secondes. L’année dernière, le prix Saint-Pacôme a été décerné à l’auteur manitobain Ronald Lavallée pour son roman Tous les loups publié par Fides.

La femme papillon

La quatrième enquête du duo formé par l’inspecteur Bonneau et son assistant Lamouche démarre sur les chapeaux de roues, lorsque Bonneau est kidnappé sur le parking de l’aéroport Charles-De Gaulle à Paris. “En jouant sur les inévitables affrontements entre la culture des policiers français et celle de l’astucieux Lamouche, Blanchard sème des obstacles sur le chemin de son détective, l’obligeant à mener sa propre enquête et le plongeant dans une série d’aventures incroyables pour retrouver son patron», décrit la présidente du jury, Geneviève Lefebvre.

Trouvant sur son chemin des alliés inattendus, Lamouche mène l’enquête pour retrouver Bonneau, déboulé dans un véritable nid de vipères dont les racines remontent jusqu’au Parlement européen. « Dans un récit serré, Jean-Louis Blanchard rend hommage à la grande tradition des duos comiques composés de personnalités radicalement opposées, tout en menant une enquête palpitante dans un univers jusqu’alors peu exploré du polar québécois », note-t-elle. .

Le roman policier se porte bien

«Qu’on se le dise, le roman policier se porte magnifiquement bien au Québec, souligne Mme Lefebvre. Que les auteurs construisent une œuvre mettant en scène des personnages récurrents que le lecteur ravi voit évoluer au fil des romans, ou que l’on assiste à la naissance d’une plume singulière et forte qui se lance dans l’écriture d’un premier thriller, la production est diversifiée, riche et abondante. »

Le président du jury constate que, dans les romans soumis cette année, les scènes de crime s’étendent sur tout le territoire québécois et même au-delà des frontières. « Le thriller francophone nord-américain déploie ses ailes sur de vastes horizons pour le plus grand plaisir des lecteurs. »

Claude Guilmain est lauréat du prix Jacques-Mayer du premier thriller.

Autres prix

Claude Guilmain a également retenu l’attention du jury qui lui a décerné le prix Jacques-Mayer du premier thriller pour Welsford. « Ce premier roman de Claude Guilmain est une bouffée d’air frais dans le monde du polar », estime Geneviève Lefebvre. C’est une plongée dans le passé, dans le territoire d’anciennes terres agricoles du nord de Toronto transformées en quartiers résidentiels camouflant la sordidité sous l’eau chlorée des piscines.»

Selon elle, la description d’une époque révolue nécessite une analyse sociologique fine sans tomber dans la nostalgie ou l’iconographie, laissant toute la place à des personnages complexes, animés d’une sagacité peu commune et porteurs d’émotion. «L’écriture simple et vivante est au service d’un récit sans temps mort qui se tisse entre les communautés et les cultures du grand Toronto et où l’on assiste, fasciné, à la révolution industrielle de cette grande ville ontarienne», ajoute-t-elle.

 
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