Ce canton suisse numérise le permis d’apprenti conducteur

Ce canton suisse numérise le permis d’apprenti conducteur
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Le canton d’Appenzell Rhodes-Extérieures introduit une version électronique du permis d’apprenti conducteur. Il est enregistré dans une application smartphone et peut être validé par un QR code. En 2025, le système devrait être disponible dans toute la Suisse et fournir de nouvelles connaissances pour l’introduction de la future e-ID.

Les personnes qui apprennent à conduire en Suisse devraient à l’avenir pouvoir obtenir un permis d’apprenti conducteur électronique. Le canton d’Appenzell Rhodes-Extérieures fait un premier pas dans cette direction. Ceux qui ont réussi l’examen théorique de la catégorie B (voitures particulières) peuvent déjà obtenir leur permis de conduire étudiant sous forme électronique, communiquent la Confédération et le canton.

Le permis de conduire électronique pour étudiant (ePEC) est délivré par le service automobile d’Appenzell Rhodes-Extérieures (AR) et stocké par les étudiants conducteurs dans un portefeuille électronique sur leur smartphone. Les personnes qui doivent le présenter, par exemple au début d’un cours de conduite ou lors d’un contrôle routier, peuvent le faire via un code QR. Les données ainsi transmises permettent aux auto-écoles ou à la police de vérifier la validité du permis.

L’ePEC est reconnu dans toute la Suisse et dans la Principauté du Liechtenstein, ajoute le communiqué. Il est en outre prévu d’étendre le projet pilote. En 2025, les permis d’apprenti conducteur pourront être obtenus par voie électronique dans tous les cantons et pour toutes les catégories de véhicules.

Un pas vers l’e-ID

Ce projet pilote est soutenu par l’Office fédéral de la justice (OFJ), l’Office fédéral des routes (OFROU), l’Association des services automobiles suisses (asa) et le Service automobile d’Appenzell Rhodes-Extérieures. L’application Wallet nécessaire à l’E-LFA et les systèmes informatiques nécessaires à son fonctionnement ont été développés conjointement, écrit la Confédération. Ils reposent sur une infrastructure de confiance exploitée par l’Office fédéral de l’informatique et des télécommunications (OFT).

Les autorités considèrent l’ePEC comme un projet pilote pour l’identification électronique (e-ID), qui sera probablement introduite en 2026. D’une manière générale, l’e-ID devrait fonctionner comme l’ePEC. C’est pourquoi le permis d’étudiant électronique est utilisé pour tester différents aspects pratiques. Outre les questions techniques, le projet pilote devrait fournir des informations sur la manière dont les utilisateurs utilisent ce type de preuves numériques. Ces enseignements seront pris en compte dans le développement de l’e-ID.

Le Conseil national a approuvé la base juridique de l’e-ID en mars 2024. Le dossier est désormais entre les mains du Conseil des Etats. Il semble que la Confédération ne semble plus avoir de doutes quant à l’introduction prochaine de l’e-ID, étant donné qu’elle la présuppose également pour d’autres projets numériques. Début mai, elle a proposé dans l’ordonnance sur la transplantation un registre des donneurs d’organes avec connexion via e-ID.

#Suisse

 
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