Les restes de l’ouragan Kirk, actuellement de catégorie 4, frapperont la côte atlantique de la France à partir du mercredi 9 octobre. Des vents violents et de la pluie sont à prévoir.
La météo actuelle est tourmentée. Début octobre, l’ex-tempête tropicale Joyce est arrivée en France, provoquant de fortes précipitations et de puissantes rafales. Mais, dès ce mardi 8 octobre au soir, un autre phénomène va frapper la métropole : l’ouragan Kirk.
Il s’agit actuellement d’un ouragan tropical de catégorie 4 (soit avec des vents de 210 à 249 km/h). Il s’est formé sur la côte atlantique du Sénégal, avant de s’intensifier et de devenir l’un des ouragans les plus importants de la saison. Lorsqu’il frappera la France, ce ne sera plus à proprement parler un ouragan. Ce seront les « restes » de l’ouragan qui nous affecteront, ce que nous appelons une tempête extratropicale. Les rafales pourraient encore atteindre 120 à 130 km/h, sur les côtes et à l’intérieur des terres.
Où en France l’ouragan Kirk se fera-t-il sentir ?
Les restes de l’ouragan Kirk vont toucher la côte atlantique française. Selon La Chaîne Météo, la modélisation actuelle montre que la trajectoire la plus probable « se déplacerait du centre-ouest vers le nord-est, car le noyau dépressionnaire circulerait approximativement selon l’axe de la Loire », comme le montrent les deux cartes ci-dessous. Dans cette trajectoire diagonale, sont concernées les régions des Pays de la Loire, de la Nouvelle Aquitaine, du Centre, de l’Île-de-France, des Hauts-de-France et du Grand Est.
La situation météorologique, sur cette trajectoire, est donc clairement qualifiée de tempête. En plus du vent, de fortes précipitations sont à prévoir.
Bonne nouvelle cependant : le risque de submersion sur les côtes est assez faible, car, à cette époque, « les coefficients de marée seront très faibles « . Les risques humains et matériels seront donc principalement liés aux vents forts. Des précautions en extérieur, dans les zones les plus touchées, seront de mise.
Le danger reste cependant moins important qu’en 1987 et que le fameux « ouragan de 1987 », où des rafales allant jusqu’à 220 km/h avaient particulièrement touché la Bretagne. Mais son nom est trompeur, car il ne s’agissait pas d’un cyclone tropical se transformant en tempête extratropicale. “ Il s’agissait en fait d’une dépression atlantique habituelle qui a explosé au contact des restes d’une vieille tempête tropicale sous l’influence d’un courant-jet très puissant. », précise la Chaîne Météo. ” Ce n’est pas le même système que celui attendu cette semaine.
