le centre médical Pissevin s’agrandit… enfin! – Nouvelles – .

le centre médical Pissevin s’agrandit… enfin! – Nouvelles – .
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A deux pas de la galerie Richard Wagner, au cœur du quartier Pissevin à Nîmes, une nouvelle ère s’ouvre pour la santé locale. Le cabinet médical, point d’ancrage incontournable, s’apprête enfin à s’agrandir, offrant ainsi une bouffée d’air frais aux professionnels de santé et à leurs patients.

Face au cabinet médical de la place Roger-Bastide à Pissevin, trois nouveaux locaux préfabriqués ont été récemment installés. Deux salles de consultation et une salle d’attente, offrant une surface totale de 54m2, comblent un besoin criant dans un quartier où l’accès aux soins est essentiel. Car ce n’est pas un luxe, mais une nécessité : avec 200 à 300 patients vus chaque jour et quelque 10 000 patients suivis au total, l’espace est devenu exigu, les conditions de travail trop contraignantes pour les six médecins qui ne partageaient jusqu’alors que quatre bureaux.

Une solution temporaire

Cette mesure temporaire intervient en attendant la construction d’un nouveau bâtiment sur l’îlot Kennedy , prévue dans le cadre du Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU). Les travaux sur ce dernier devraient débuter en septembre.

« Cela fait des mois, voire des années, que vous avez sollicité la Ville et la SPL Agate (en charge de la rénovation urbaine, NDLR) concernant le centre médical Pissevin », reconnaît le premier adjoint au maire, Julien Plantier venu sur place pour observer, le 30 avril, aménagement des nouveaux locaux. « Cela n’a pas été facile, reconnaît-il, mais nous avons finalement réussi à satisfaire vos intérêts », se réjouit l’élu.

Des médecins dévoués et engagés

Mais au-delà de l’aspect matériel, cette extension a un sens plus profond pour le quartier. Elle l’arrivée de deux nouveaux médecins à temps plein, renforçant ainsi la présence médicale dans un milieu où la continuité des soins est cruciale. Et si l’on regarde le parcours des professionnels déjà en place, une histoire de dévouement et d’engagement se dessine. Le docteur Souresh Ramassamy, présent à Pissevin depuis une trentaine d’années, connaît mieux que quiconque les problèmes de santé qui touchent ce quartier.

« D’ici 4 à 5 ans, 40 % des médecins du Gard prendront leur retraite »

Face aux défis socio-économiques persistants, ses propos résonnent comme un avertissement : « D’ici 4 à 5 ans, 40 % des médecins du Gard prendront leur retraite selon les statistiques du conseil de l’ordre. On risque alors de connaître une pénurie.» A ses côtés, le Docteur Jean-Pierre Brunot incarne également cette longue tradition de service. Établi à Pissevin depuis 40 ans, il a été un témoin privilégié de l’évolution du quartier.

L’occasion pour le sous-préfet Mathias Nieps, présent le 30 avril, d’insister : « Quand, dans le débat public, les quartiers sont évoqués, c’est toujours à l’aune d’une désertification des services publics. On parle constamment des gens qui partent, mais il est aussi important de parler de ceux qui restent et même de ceux qui se battent pour rester.

 
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