Comment l’argent de la drogue est-il réinjecté dans l’immobilier ? – La Nouvelle Tribune – .

Comment l’argent de la drogue est-il réinjecté dans l’immobilier ? – La Nouvelle Tribune – .
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Depuis plusieurs années maintenant, le Sénégal fait face à un défi majeur, celui du trafic de drogue. LE Pays de la Téranga a connu une escalade ces dernières années, en raison de sa position géographique stratégique en Afrique de l’Ouest. Les réseaux de trafic exploitent les vastes côtes et les voies de transport du pays. transport terrestre transporter de grandes quantités de drogues, notamment cocaïne, héroïne et cannabis.

L’argent généré par cela commerce illicite est souvent blanchi par divers moyens, notamment par des investissements immobiliers. Les trafiquants et leurs complices ont recours à des sociétés écrans et à des transactions en espèces pour acquérir des propriétés à travers le pays, notamment zones urbaines. Ces investissements immobiliers offrent aux trafiquants un moyen de dissimuler l’origine illégale de leur argent tout en réalisant des profits lucratifs.

Lors d’une récente interview avec les médias à Walfadjrmoi, l’économiste renommé Abou Kaneprofesseur d’économie àUniversité Cheick Anta Diop (UCAD) a fourni des chiffres intéressants sur la façon dont le secteur immobilier est stimulé par les revenus du trafic de drogue. Faisant référence aux résultats de l’Institut d’études de sécurité, Abou Kane affirme que l’argent du trafic de drogue a permis de réaliser près de 200 milliards FCFA investissements dans l’immobilier.

« Depuis 2021, le Sénégal est inscrit sur la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI). Ce qui signifie que notre pays est sous étroite surveillance en matière de lutte contre le blanchiment d’argent. » » a prévenu Abou Kane qui ajoute que l’institut d’études de sécurité estime que plus de 120 agences immobilières ont été créés au Sénégal par des trafiquants de drogue. Cette infiltration du secteur immobilier par l’argent de la drogue suscite de vives inquiétudes.

Premièrement, cela contribue à l’inflation des prix de l’immobilier, rendant plus difficile l’accès au logement pour de nombreux Sénégalais ordinaires. Les prix exorbitants de l’immobilier dans les zones urbaines excluent souvent les populations les plus défavorisées, exacerbant ainsi la situation. inégalités sociales et économiques. Deuxièmement, cette tendance porte atteinte à l’intégrité du secteur immobilier et affaiblit l’économie dans son ensemble.

Des transactions immobilières opaques alimentées par l’argent de la drogue sapent la confiance des investisseurs légitimes et créent des risques. bulles spéculatives, menaçant la stabilité financière à long terme. Enfin, investir l’argent de la drogue dans l’immobilier peut avoir des implications en matière de sécurité. Les propriétés acquises par les trafiquants peuvent être utilisées comme cachettes pour stocker de la drogue ou mener des activités criminelles connexes, compromettant ainsi la sécurité des quartiers et des communautés environnantes.

Face à cette menace croissante, les autorités sénégalaises doivent intensifier leurs efforts pour lutter contre le trafic de drogue et le blanchiment d’argent qui en découle. Cela nécessite une coopération renforcée avec partenaires régionaux et internationauxainsi que des mesures efficaces pour renforcer la transparence et la réglementation dans le secteur immobilier.

 
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