Rapprochement mutualiste, secours catholique, écologie chez les jeunes… La brève ESS de la semaine

Rapprochement mutualiste, secours catholique, écologie chez les jeunes… La brève ESS de la semaine
Rapprochement mutualiste, secours catholique, écologie chez les jeunes… La brève ESS de la semaine
  • La France Mutualiste et Malakoff Humanis confirment leur union

Les assemblées générales de France Mutualiste et de Malakoff Humanis ont approuvé leur fusion le 25 avril 2024. Suite à un protocole d’accord signé le 5 avril 2024, cette union se concrétise par l’affiliation de France Mutualiste à la Sgam (société du groupe mutualiste) Malakoff Humanis, sous réserve d’autorisation de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR).

Ensemble, La France Mutualiste et Malakoff Humanis rassemblent un actif de 22 milliards d’euros d’épargne et une équipe de 1 000 professionnels. Leur fusion vise à créer un « alternative éthique sur le marché de l’épargne y compris des frais et des produits réduits marqué par une forte empreinte en matière de finance responsable »peut-on lire dans le communiqué de France Mutualiste.

Pour Malakoff Humanis, ce développement sur le marché de l’épargne constitue un axe de diversification qui est un prolongement de ses activités de protection sociale. Pour France Mutualiste, cette fusion vise à diversifier et rajeunir son portefeuille de sociétaires, dans le but de pérenniser son développement. ” Rejoindre un groupe tel que Malakoff Humanis représente une réelle opportunité pour France Mutualiste : nous consolidons notre modèle mutualiste et accélérons notre croissance tout en conservant notre autonomie », déclare Isabelle Le Bot, directrice générale de France Mutualiste. A terme, cette dernière ambitionne de doubler son chiffre d’affaires d’ici 2030.

Plus largement, l’union ambitionne de capitaliser sur la complémentarité des offres et des canaux de distribution des deux entités pour renforcer leur taille et leur compétitivité.

  • Jeunes générations écologistes et My Little Planet interrogent les jeunes sur l’écologie

Les associations Jeunes Générations Écologiques et My Little Planet ont mené conjointement une enquête nationale pour explorer l’engagement des jeunes pour la planète et le rôle des éco-délégués. Cette étude, réalisée auprès de plus de 1 700 étudiants de moins de 18 ans, révèle que 93 % d’entre eux se disent sensibles à l’écologie. Parmi les sujets qui les préoccupent le plus, on retrouve en tête le changement climatique (67%), suivi de près par la pollution de l’air et de l’eau (58%), la gestion des déchets (52%), l’impact sur la biodiversité (49%), et les énergies renouvelables. énergies (42%). De plus, 86% des élèves jugent important, voire très important, de promouvoir l’écologie au sein de leur école.

Cependant, malgré la mise en place par le gouvernement des éco-délégués en 2020, la confusion persiste quant à leur rôle exact. Si 80 % des jeunes estiment que ce rôle est utile au sein de leur établissement, près de 70 % d’entre eux estiment que leurs écodélégués n’agissent pas suffisamment. Parmi les actions qu’ils souhaiteraient voir mises en œuvre par les écodélégués, la collecte mensuelle des déchets arrive en tête (21,37%), suivie par la création d’un potager en fond de cour (17,35%) et l’installation de tri sélectif. poubelles à la cantine (14,4%).

En réponse, Jeunes Générations Écologiques et My Little Planet ont initié des programmes d’accompagnement des éco-délégués, visant à renforcer leur capacité à mener des actions concrètes pour l’environnement.

  • Mobilité en milieu rural : un rapport du Secours catholique pointe les lacunes

Publié le 25 avril 2024, un rapport intitulé « Territoires ruraux : en manque de mobilité » fait le point sur la mobilité dans les zones rurales en France. Fruit d’une collaboration entre le Secours catholique-Caritas France et huit autres associations, ainsi que des chercheurs et des autorités locales, il met en lumière le manque de solutions de transport en commun et met en avant les répercussions sur la vie quotidienne des habitants.

Être sans voiture dans ces quartiers est synonyme de renoncement, de précarité, voire d’isolement social complet. », explique Véronique Devise, présidente du Secours catholique. Malgré les réformes engagées après le mouvement des « gilets jaunes » en 2019 et la loi d’orientation des mobilités, les réponses des pouvoirs publics semblent encore insuffisantes. Les auteurs du rapport appellent à un « sensibilisation et action politique urgente » pour répondre aux besoins de ces territoires.

Une série de mesures visant à améliorer la situation est proposée dans le rapport. Parmi eux : le développement des infrastructures de transport, comme la réouverture des gares et des petites lignes de train, ainsi que la mise en place de réseaux de petits bus électriques et de solutions de transport à la demande. Ces propositions nécessitent toutefois un réengagement financier de l’État, avec des investissements estimés à 700 millions d’euros par an pour développer des services de mobilité durable en milieu rural. « Même si l’heure semble être aux économies budgétaires, il y a des investissements auxquels il serait encore plus coûteux d’abandonner »prévient le rapport, s’inquiétant des effets environnementaux, sociaux et politiques, tandis que le sentiment d’abandon dans les campagnes s’accroît.

  • L’association Nettoyer mes calanques » refuse de porter la flamme olympique à Marseille

Alors que la flamme olympique s’apprête à parcourir la France, l’association marseillaise Clean my Calanques a annoncé son refus de porter la flamme, motivé par des préoccupations environnementales. Créée en 2017, cette association œuvre activement au nettoyage du littoral méditerranéen à Marseille et dans le parc national des Calanques. Sa décision de boycotter le relais de la flamme reposait avant tout sur la présence de Coca-Cola comme sponsor officiel de l’événement, une entreprise qu’elle considère » l’un des plus polluants au monde « .

Nous n’allons pas porter une flamme payée par ceux qui nous font nous abaisser [pour ramasser leurs déchets] » explique Éric Akopian, fondateur de l’association. Cette action, soutenue par 320 membres, vise à dénoncer les pratiques environnementales douteuses associées aux sponsors des Jeux Olympiques, notamment la production de plastique et autres déchets qui polluent le littoral.

L’association a été lauréate d’Impact 2024, un appel à projets initié par le Fonds de dotation Paris 2024. Dans ce cadre, elle sensibilise les jeunes à l’écologie. “C’était une chose de faire un projet eux pour sensibiliser les jeunes, c’en est une autre de porter la flamme et d’apparaître comme l’ambassadeur d’un événement qui peut, doit s’améliorer. », explique Céline Albinet, directrice de Clean my Calanques.


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Félicité Dussel

 
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